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  • Retraites, Emplois, Salaires, Conditions de travail… En grève et en manifestation dès le 5 décembre, Agissons pour le progrès social !

    Au service exclusif des riches et de la finance, le gouvernement met en cause les conquis sociaux et les solidarités. Il met en opposition travailleurs et privés d’emploi, actifs et retraités, ouvriers ou employés et cadres, salariés du public et du privé... 

    Le 5 décembre exigera le rejet «en bloc» du projet de réforme des retraites qui impactera négativement le niveau des pensions. Privé et public : on est tous concernés ! 

    Au delà des retraites, conditions de travail, rémunérations, assurance chômage, système de santé, vont être au cœur des luttes à mener après le 5 décembre.

    Notre système de protection sociale et notre régime de retraite sont les meilleurs au monde. Ils ne sont pas condamnés.

     Départ à taux plein à 60 ans, prise en compte des pénibilités, années d’études et précarité, augmentation générale des pensions : La CGT se bat pour une autre réforme des retraites !

     Ce combat est celui de toutes et tous : avec ce projet de réforme, les solidarités laissent place au «chacun pour soi», l’insécurité sociale l’emporte sur notre sécurité sociale.

     Soyons nombreuses et nombreux vendredi 5 décembre à répondre à l’appel à la grève et à la manifestation intersyndicale de Gap, Rondpoint de l’Europe à 14 h 00.

    La manifestation sera suivie d’une AG à 16 h 00 devant la préfecture pour débattre ensemble des suites nécessaires à donner.

     Toutes et tous dans la rue le 5 décembre 2019 !

     C’est la meilleure façon de prouver l’étendue de notre colère !

     

  • Barrages: l'eau sous haute tension !

  • Qui nourrit les monstres ?

    Après les tags racistes sur la mosquée de Gap, Briançon a découvert ce mercredi des tags antisémites sur un bâtiment de la ville. Ne doutons pas d’une unanimité républicaine pour dénoncer ces actes odieux commis vraisemblablement par des militants d’extrême droite. Comment comprendre cette recrudescence d’actes racistes partout en France et singulièrement dans notre département Alpin ?

    Le “plus jamais ça” de l’après guerre semble un vœu fort lointain. Depuis près d’une décennie s’impose lentement une banalisation des discours de haine dans l’espace public. Les élus du RN (ex-FN) ont antenne ouverte sur la plupart des médias et apparaissent  même aujourd’hui comme consensuels à côté d’une horde abjecte dont Eric Zemmour est l’archétype. La réécriture de l’histoire devient un jeu quotidien. Pour ces néo-fascistes, la Révolution, la Commune (et demain la Résistance?) deviennent des “heures sombres” de notre Histoire collective. Les musulmans deviennent un nouvel “ennemi de l’intérieur”. Et les réfugiés font du “tourisme” aux allocations. Les dérapages sont à peine condamnés et jamais vraiment punis. On s’habitue lentement à ce que les médias laissent le micro à des propos pas même dignes du café du commerce.

    Ce lent glissement semble légitimé par une criminalisation des mouvements sociaux et des acteurs de la solidarité. Les condamnations tous azimuts des gilets jaunes, les violences policières dans les quartiers populaires et contre les manifestants, les bavures couvertes par l’Etat, tous ces faits sont des signaux donnés pour d’une part renforcer une idéologie ouvertement anti-démocratique et d’autre part éteindre tout espoir d’une issue progressiste. Les procès de maraudeurs (qui font de la solidarité un délit) disent aussi en creux : “l'absence de solidarité est une position légitime”. La très faible mobilisation des élu-e-s locaux auprès des “accueillants” et cette posture inique de certains médias et responsables politiques qui renvoient dos à dos “pros” et “antis” migrants participent à une évolution éthique catastrophique où la position médiane serait une voie macronienne autoritaire et antisociale.

    Dans ce moment tragique, où l’on voit resurgir les monstres du passé, les mobilisations en cours semblent le seul antidote valable pour trouver un issue de résistance et d’espérance. Ne nous y trompons pas : le racisme, l’antisémitisme, l’islamophobie sont autant de manière de nous diviser et de nous éloigner des enjeux du moment. Ils sont un allié objectif d’un pouvoir à bout de souffle et qui souhaite utiliser cette (énorme) ficelle pour dire à nouveau en 2022 : “je suis le seul barrage face à l’extrême droite.” (Il aura entre temps utilisé ses méthodes et pioché dans son programme.) Pour continuer à prospérer, le capital a besoin d’un gouvernement servile mais aussi de nos divisions. Le combat contre la réforme des retraites peut devenir dès le 5 décembre le catalyseur d’un convergence des luttes. Pompiers, enseignants, personnels soignants, cheminots, étudiants, fonctionnaires : partout la colère est grande et cherche à s’exprimer. Pour résoudre les crises sociales et climatiques, il faudra ré-inventer le monde et contester radicalement le pouvoir de l’argent sur nos vies et nos imaginaires. Un grève, si elle est populaire et longue, est toujours un bon moment pour nous retrouver et transformer nos colères en projets, une sorte de rond-point permanent. Alors la peur de l’étranger fera place à l’espoir d’un monde de partage.

     

    Laurent Eyraud-Chaume

  • A Gap, la Paix ciblée par des racistes d’extrême droites

    La vague raciste a atteint la mosquée de Gap qui se nomme Salam en arabe et Paix en français. De lamentables anonymes ont écrit sur les murs de la mosquée des slogans dont le niveau politique frise l’idiotie. Ils sont dessinés la croix du mouvement « Occident », celle nazi et la croix de Lorraine. Ils ignorent manifestement que le mouvement « Occident » a toujours été opposé au Général de Gaulle, que celui-ci a lutté contre l’Allemagne nazie et les idées d’extrême droites.

    Ensemble ! 05 apporte son soutien aux musulman.es pratiquant.es et à toutes les personnes visées par ces tags racistes. Nous dénonçons une atteinte à la liberté religieuse garantie par la déclaration universelle des droits de l’homme.

    Ensemble ! 05 - PACG

  • Le futur se construit aujourd'hui

    Communiqué Ensemble 05

    clr_ensemblemages_600Partout les gouvernements libéraux et réactionnaires sont contestés par des mobilisations populaires qui demandent la démocratie et le partage des richesses.

    En France, le pouvoir macronien et son monde doivent être stoppés par une convergence des luttes. La réforme de l’assurance chômage (qui impactera fortement les saisonniers…), la réforme des retraites, celle des services publics (hôpitaux, éducation nationale…), celle des droits des personnes réfugiées sont autant de coups portés aux classes populaires et aux plus fragiles d’entre nous. Ensemble 05 appelle à participer à la journée de grève interprofessionnelle du 5 décembre et à favoriser une pérennisation et un élargissement du mouvement par des assemblées locales.

    Dans le cadre des élections municipales, l’Assemblée Générale du mouvement Ensemble des Hautes-Alpes souhaite apporter son soutien à toutes les démarches citoyennes qui tentent de faire face à l’urgence sociale, écologique et démocratique. 

    Ensemble appelle les hauts-alpin-e-s à s’investir dans les collectifs citoyens (par exemple à Gap le collectif « Pour un printemps heureux »…) qui rassemblent, à partir de comités de quartier ou de village, toutes celles et ceux qui ne se résignent pas à voir leur commune passer à côté des enjeux d’aujourd’hui.

    Le mouvement « Ensemble » est convaincu que c’est par l’auto-organisation du plus grand nombre que la société saura sortir du capitalisme et  construire un monde d’émancipation. Le temps électoral n’est qu’un des espaces de cette révolution démocratique. Engagé-e-s dans les démarches associatives et coopératives locales, les militant-e-s d’Ensemble se mobilisent pour faire vivre des espaces autogestionnaires qui prouvent chaque jour que le futur se construit aujourd’hui.

    à Gap, le 16 novembre 2019.

    contact presse : Jean-Paul Leroux 06 81 30 83 68