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  • EXCELLENTE ANNÉE 2019

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  • Une inquiétante inhumanité

     

    Les humains sont physiquement et mentalement des marcheurs. Derrière la colline, au delà de cette mer, qu'allons-nous trouver ? La marche est le moteur de la curiosité, de l'espoir d'une vie meilleure, en tout cas nous marchons depuis toujours, de là ce devoir d'hospitalité que toutes les sociétés admettent comme constitutive de leur humanité. D'ailleurs la Déclaration des Droits de l'homme de 1948 dans son article 13 entérine ce fait anthropologique comme un droit fondamental : "Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un État. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien et de revenir dans son pays".

    Il faut croire que les gouvernements successifs de la France sont illettrés car ils n'ont pas su transposer ce droit dans notre législation. A preuve, le jugement condamnant les 3+4 de Briançon au motif d'aide à des personnes "en marche" lors d'une manifestation politique de dénonciation des racistes de Génération Identitaire qui prétendaient interdire la marche au Col de l’Échelle. Ainsi, face à face deux conceptions de l'humanité. Une qui s'ancre dans les profondeurs de l'histoire faite d'hospitalité et d'accueil et une autre profondément réactionnaire qui voudrait retourner à un temps qui n'a jamais existé, celui d'une humanité immobile. D'un côté la vie, la mort de l'autre. Trente mille personnes sont mortes en Méditerranée entre 2010 et 2017, trois mille de plus en 2018 et trois sont mort.e.s dans nos montagnes!

    En condamnant les 3+4 de Briançon, le tribunal de Gap, sourd aux arguments de la défense, s'est condamné lui-même du délit de non solidarité avec les humains.

    Nous saluons ces porteurs et porteuses d'humanité que sont les 3+4 de Briançon et ceux/celles qui les ont précédé.e.s sur mer, à Vintimille, dans la Roya et à Calais.

     

    Ensemble 05 – P.A.C.G.

    15 décembre 2018

  • Communauté d'agglomération Gap-Tallard-Durance

    20131117_124950.JPGPROCÈS-VERBAL du CONSEIL COMMUNAUTAIRE
    du 8 novembre 2018

  • Tribune libre migrations et hospitalité. Pacte de Marrakech : sachons raison garder

    Ce 10 décembre marque le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, date choisie par l’ONU pour signer à Marrakech un « pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ». Le texte final est sur la table depuis juillet 2018 et ne contient rien de bien révolutionnaire après dix-huit mois de négociations à 190 pays. 

    Pourtant, depuis quelques jours, la fièvre semble s’être emparée des réseaux sociaux et les rumeurs les plus hallucinantes circulent. Qu’on en juge : « Emmanuel Macron va vendre la France aux étrangers. » « Il va remettre les clés de la France à l’ONU », laquelle « voudrait nous imposer sa vision d’un monde sans frontières ». « Huit pays seraient obligés d’accueillir 480 millions de migrants » et on créerait « un droit à la migration ».

    On est habitué à lire tout et n’importe quoi sur le sujet, mais là, on atteint des sommets de mauvaise foi. Il en va de même au niveau international. Suivant les traces de Donald Trump, une dizaine de pays membres de l’Union européenne ont annoncé qu’ils ne signeraient pas ce « pacte diabolique », pour reprendre l’expression de Marine Le Pen, Hongrie et Italie en tête bien évidement. Quant à Emmanuel Macron, toujours téméraire, il a décommandé sa visite à Marrakech… Tout cela est surréaliste ; ce pacte ne fait que reprendre le contenu de conventions déjà existantes et se contente d’établir « un cadre de coopération juridiquement non contraignant » qui « respecte la souveraineté des États ». Au final, ce texte est plutôt fade et déçoit largement les attentes de ceux qui défendent les droits des migrants. Il reflète par contre la triste évolution des pays européens au regard des droits de l’homme.

    Combien de fois faudra-t-il dire et répéter que le nombre de migrants internationaux est de 285 millions, dont 60 millions d’Européens et seulement 36 millions d’Africains ? Ce nombre a peu augmenté au regard de la mondialisation, passant de 2, 9 % en 1990 à 3,3 % de la population mondiale, alors qu’il était de 5 % en 1900. L’immense majorité des migrations sont régulières et seuls les États décident de qui peut entrer sur leur territoire (ce qui est le cas pour 2,5 millions de personnes dans l’UE, dont 250 000 en France, en moyenne, ces dernières années).

    Alors, oui, les migrations se sont mondialisées, et c’est la raison même du pacte mondial. Tous les pays sont désormais pays d’origine, d’accueil et de transit ; la France en est un parfait exemple avec un solde migratoire quasiment nul et 2,5 millions de Français qui vivent à l’extérieur du territoire. Mais l’instrumentalisation de cette question à des fins électoralistes fait des ravages croissants parmi la population européenne, alors que nous sommes loin d’accueillir toute la misère du monde. Nous n’y prenons même pas notre part. 85 % des migrations contraintes se font dans les pays voisins des pays de départ ; seulement 6 % des réfugiés sont installés dans l’Union européenne – 1 réfugié pour 1 000 habitants.

    Ce sont les plus vulnérables qui font les frais de ce délire politique, obligés de prendre des routes dangereuses, livrés aux mains des passeurs au risque de leur vie : 90 % des personnes ayant bénéficié d’une protection internationale en Europe, ces dernières années, sont arrivées de façon irrégulière et le plus souvent en traversant la Méditerranée. C’est l’absence de droits qui crée la misère. À force de refuser de voir les réalités en face, on creuse le lit du racisme et de l’extrême droite. Or, c’est de solidarité dont notre monde a le plus besoin. Il est temps de redonner du sens au joli mot d’hospitalité.

  • DOB (Débat d'Orientation Budgétaire) 2019 : intervention du groupe « TOUS CAPABLE G.A.U.C.H.E. »  

     

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    • Le Débat d’Orientation budgétaire a pour but de renforcer la démocratie participative en instaurant une discussion au sein de l’assemblée délibérante sur les priorités et les évolutions de la situation financière de la collectivité. Il améliore l’information transmise à l’assemblée délibérante. Il donne également aux élus la possibilité de s’exprimer sur la situation financière de leur collectivité.
    • Il doit se concevoir comme un outil pédagogique associant la majorité et l’opposition.
    • Le débat doit avoir lieu dans les deux mois précédant l’examen du budget primitif.
    • Force est de constater qu’une fois de plus le DOB est noyé au milieu de 63 délibérations, comme s’il s’agissait d’une simple formalité administrative ; ce n’est pas sérieux !
    • Il se déroule alors que nous n’avons aucuns éléments concernant le compte administratif 2018.
    • Il aurait été souhaitable que ce débat ait lieu un mois après celui du compte administratif.
    • Le document que vous nous présentez ne tient absolument pas compte de l’évolution et l’aggravation des inégalités et de la paupérisation d’une partie de nos concitoyens et ne fait aucune propositions nouvelles pour lutter contre.
    • On a l’impression à la lecture du DOB, qu’il ne se passe rien dans nos territoires et dans le pays.
    • La crise sociale et la défiance grandissante entre une partie de nos concitoyens, les élus et les corps intermédiaires devrait vous conduire à renforcer une démarche placée sur l’écoute et la démocratie active.
    • Il n’en n’est rien, vos propositions donnent l’impression d’être inscrite « dans le marbres ».
    • Rien sur le social, aucune propositions innovantes.
    • Nous pensons que notre collectivité locale doit accompagner et aider nos concitoyens les plus défavorisées.
    • Vous continuez a pressuriser le personnel toutes catégories confondues.
    • Vous prétendez avoir été le maire qui a instauré « le CNAS », mais vous avez été aussi le maire qui a retiré de très nombreux acquis aux agents (la delib n°5 en est le bon exemple).
    • Concernant l'environnement économique et institutionnel,nous continuons de dénoncer la baisse des dotations qui continue d’asphyxier les collectivités et notamment notre commune de Gap même si cette année il y a une petite hausse pour 2018...
    • On a pu constater une baisse de la taxe d'habitation cette année pour beaucoup de famille ,comment cela va t'il être compenser à la ville ....?
    • La dotation nationale de péréquation baisse depuis 2016 pour atteindre 1.220.931 euros en 2018...comment explique t'on cette baisse Mr le Maire..?
    • Les dépenses en personnel,malgré l'augmentation liés au GVT(soit un taux prévisionnel de 3%),malgré la hausse des traitements(smic,cotisations),malgré les réformes statutaires qui s'imposent à la collectivités,on assiste à une stabilisation des dépenses en personnel....donc une baisse des effectifs....
    • L'encours de la dette continue de baisser depuis 2008 pour être au 9 novembre 2018 à 41.97 millions d'euros ,c'est une bonne chose pour nos finances ,une bonne chose pour la ville de Gap..
    • concernant les dépenses d'investissements,vous reconduisez aveuglément le plan pluriannuel d'investissement en maintenant la réalisation d'un plan d'eau pour 4 millions d'euros....
    • pour ce qui d'un chantier en cours de réalisation ,la liaison routière de PATAC ,je tiens attirer votre attention sur ce chantier à risques puisque côté déchetterie on creuse la route dans l'ancienne décharge de Gap avec un risque de pollution de la Luye,mais aussi une vigilance accrue sur l'évacuation des déchets et le recyclage....je vous invite comme moi à aller voir le chantier pour vous rendre compte.....
    • un autre chantier qui n'est pas au PPI mais qui est en cours c'est l’aménagement de la place st Arnoux..le plan du parvis publié dans le Gap en Mag donne une l'idée du nouvel aménagement,casser l'unité parvis et jardin avec le passage de la route en double sens est une erreur. un sens unique de circulation serait un moindre mal mais le trop plein de places de parkings ne met pas Gap en phase avec XXI e siècle....d'autant plus avec la construction du parking de la Providence, le jour ou il y aura des manifestations sur le parvis(religieuses ou culturelles),la ville sera bien obligée de fermer la route ,ou iront les voitures ?             leur seule sortie sera la rue Amédée Para,rue de la trésorerie,rue Grenette.....,le maintien d'une route devant le conseil départemental permettait d'éviter cela....
    • Enfin le réaménagement de la Place St Arnoux était l'occasion de mettre à jour une partie du ce rempart Romain et de permettre aux Gapençais(es) enfin de voir un pan de leur histoire,"un projet culturel, de mise en valeur du patrimoine, de développement économique de notre Ville de Gap"...merci