Lors de cette rencontre, Caroline Cayeux, a souligné « l’importance de la prise en considération des trains d’équilibre du territoire, c’est-à dire la reconnaissance qu’il existe un réseau de trains de moyenne et de longue distances, tout à fait complémentaire à la grande vitesse ferroviaire ». Les trains d’équilibre du territoire sont vitaux car ils assurent une desserte indispensable des territoires des villes petites et moyennes, avec des relations de province à province, mais aussi avec le grand bassin parisien.
Évoquant la réforme territoriale en cours, Caroline Cayeux estime par ailleurs qu’il existe « un risque significatif que l’État comme la SNCF profitent des changements de périmètre régionaux, pour faire basculer des lignes TET, dans de nouvelles relations TER ».
Les deux représentants de Villes de France ont précisé que la prochaine convention TET - qu’ils appellent de leurs vœux – doit s’articuler avec le schéma national des services de transport de voyageurs (présentation de l’offre TET avec toutes les offres de transport TGV et TER) et s’adosser à un financement stable et durable.
Au terme de cette audition, François Commeinhes, sénateur-maire de Sète, a également soulevé la question - que l’État retienne ou non la piste d’un conventionnement – de l’ouverture de concessions de service public de lignes, à titre expérimental, pour les lignes TET qui pourraient être supprimées.
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