Dans sa dernière note de conjoncture, l’INSEE ne voit aucune amélioration de la situation économique de la France dans les six prochains mois.
Dans le détail, l’économie française est victime de la faiblesse de l’investissement. Victime de l’austérité budgétaire menée par le gouvernement, l’investissement devrait poursuivre son repli (-0,4 % pour le troisième trimestre et -0,3 % pour le quatrième).
De son côté, l’investissement privé bats également de l’aile. Celui des entreprises non financières est attendu en contraction de 0,6 % en 2014, comme l’an dernier, tandis que l’investissement des ménages chuterait de 7,4 % (après une diminution de 3,1 % en 2013).
Les dépenses de consommations resteront quant à elles très molles, n’augmentant que de 0,1 % sur l’ensemble de l’année, plombées par un pouvoir d’achat du revenu disponible brut qui ne progresse que faiblement (+0,8 % en 2014, après une stagnation en 2013 et une baisse de -0,9 % en 2012), bien que soutenu par un taux d’inflation quasi-nul.
Conséquence de cette faiblesse de l’activité, l’INSEE estime que le chômage poursuivra sa hausse d’ici la fin de l’année, pour atteindre 10,3 % de la population active pour la catégorie A.