Alors que 150 concessions hydrauliques arrivent à échéance avant 2023, représentant 25% de la production d'hydroélectricité en France, dans un communiqué Ségolène Royal annonce qu'une décision doit être prise rapidement dans le cadre du respect des règles communautaires de mise en concurrence.
Le projet de loi de programmation pour la transition énergétique dont les parlementaires auront à débattre prochainement devrait aborder cette question.
La vigilance s'impose, car notre région serait en première ligne avec les nombreux ouvrages hydrauliques qui se situent sur le drac et la Durance.
En cas d'une mise en concurrence pure et simple, quand serait-il de l’intérêt général de la gestion de la ressource en eau, de l’équilibre écologique des vallées et des conditions de distribution de l’électricité ?
Une nouvelle étape dans la privatisation de la gestion des ouvrages hydrauliques serait totalement inadmissible.
Conseiller municipal de Gap