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Entrave à la liberté de la presse : une arme de guerre

 

Une nouvelle fois, la profession de journaliste paie un lourd tribut à la guerre. Nos pensées vont d'abord à Ghislaine Dupont et à Claude Verlon, ainsi qu'à leurs familles, leurs amis, et leurs collègues.

Les deux journalistes de Radio France Internationale sont morts animés par la conviction que la liberté de l’information et d'investigation est un vecteur de paix telle que définie par les Nations Unies dans les huit domaines de la culture de paix.

En effet, malgré l’intervention militaire française, la situation au Mali est très loin d'être stabilisée et le retour à la démocratie reste fragile et soumis à de nombreux aléas. Ce drame doit avant tout mettre en lumière tout ce qu'il reste à gagner pour la paix au Mali : démilitarisation et mise en place urgente de forces onusiennes, démocratisation, respect des droits, consolidation du droit des femmes, développement économique et social.

La garantie de la libre circulation de l’information doit être une priorité, y compris pour les représentants de la république Française que sont les forces armées présentes sur place.

Les journalistes doivent pouvoir exercer leur profession ; le peuple malien doit être protégé. Le Mouvement de la paix les assure de sa solidarité, convaincu qu’ils sont les acteurs essentiels aux côtés des forces onusiennes sur la voie de la pacification.

 

 

 

logo.jpgLe Mouvement de la Paix
Saint-Ouen, le 6 novembre 2013

 

 


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