Le maire de Gap s'en prend ce matin, une nouvelle fois, à l'opposition municipale, coupable à ses yeux de s'opposer systématiquement à ses hasardeux projets pour notre ville.
Comme son leader Jean François Copé, Roger Didier semble subitement « apprendre la démocratie » et découvrir qu'il ne peut pas, dans un pays de droit, faire ce qu'il veut comme il le veut.
La réaction de l'opposition est saine, elle témoigne de la vitalité de nos institutions démocratiques et lui renvoie à la figure ses dérives autocrates.
Depuis le début de son mandat, le maire de Gap accumule les décisions ou les projets hautement contestables. Et donc contestés !
Mais l'effet d'accumulation qu'il souhaiterait utiliser contre Jean Claude Eyraud et l'opposition se retourne contre lui.
Déchetterie, terrain Galleron, patinoire, vidéo-protection, place de la République sont autant de dossiers coûteux, bâclés, à contre-temps, imposés sans concertation avec les habitants ou allant à contresens des intérêts des gapençais et des enjeux de la commune.
Contrairement à ce que voudrait faire croire le maire, le choix de la DSP est un mauvais choix pour les finances de la ville comme pour celle de ses habitants, si tant est que l'on regarde plus loin que le bout de son nez ( ou de son mandat) !
EE-LV 05 dénonce la gabegie financière et environnementale que sera le bilan final de Roger Didier et affirme son soutien au légitime recours qu'a déposé le groupe Gauche sur cette question de l'eau, au nom des intérêts de l'ensemble des gapençais.