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  • Communiqué de la CCAS

    Les activités sociales des énergéticiens et leur mode de financement, le 1%, font une nouvelle fois l’objet d’une campagne médiatique largement orchestrée. S’appuyant sur un prolongement des investigations de la Cour des comptes, cette opération dont les éléments sont déjà connus depuis 2005, vise une remise en cause radicale de nos organismes.

    Les mises en examen de personnes physiques et demain peut être de la CCAS en tant que personne morale, la lettre du ministre Jean-Louis Borloo aux fédérations syndicales, et les attaques du 1% dissimulées dans la loi NOME sont les autres facettes de cette manœuvre.

    La presse fait état d’un relevé provisoire confidentiel de la Cour des comptes sur lequel nous ne sommes pas légalement autorisés à communiquer. Nous questionnons forcément le fait que certains journaux aient ces informations. Ces accusations portées contre la CCAS et le Comité de coordination des CMCAS, s’inscrivent dans une continuité des attaques récurrentes contre le statut des agents des Industries électriques et gazières. Elles prennent donc un écho particulier dans la période de mobilisation sociale que traverse le pays.

    Depuis 60 ans, nos organismes font la preuve d’une gestion possible et originale par les salariés eux-mêmes. Les activités sociales c’est 6 millions de repas, 65.000 familles qui utilisent l’été 250 centres de vacances, 40.000 enfants qui partent en colonie chaque année, 1.500 spectacles vivants produits dans les centres de vacances.
    Le mode de financement original de ces activités sociales représente moins de 500 millions d’euros pour 620.000 bénéficiaires soit 806 euros par personne. Il est soutenu par les 60.000 personnes qui ont déjà signés, en moins de deux mois, la pétition en faveur du maintien du 1%.

    Comme dans tout grand projet, notre volonté de développement des activités sociales et les évolutions nécessaires ont appelé des investissements élevés. La situation financière actuelle est la résultante d’une transformation de fond et de notre volonté d’améliorer les services rendus aux bénéficiaires. Sous l’égide d’un pilotage resserré, un plan de retour à l’équilibre budgétaire est prévu dès 2011.

    Notre engagement en faveur d’activités sociales de qualité ne faiblit pas. Nous défendons un modèle qui apporte depuis de nombreuses années une véritable valeur ajoutée sociale aux entreprises des IEG, à leurs personnels, actifs et retraités, et à leurs familles.

    Communiqué des Présidents des Organismes des IEG

    Montreuil, le 20 septembre 2010