Séance du 4 avril 2014 lire le procès verbal
Séance du 18 avril 2014 lire le procès verbal
Séance du 27 juin 2014 lire le compte rendu
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Séance du 4 avril 2014 lire le procès verbal
Séance du 18 avril 2014 lire le procès verbal
Séance du 27 juin 2014 lire le compte rendu
En exprimant « la solidarité de la France » avec Israël sous le prétexte de tirs de roquettes en provenance de Gaza sans prononcer le moindre mot sur les bombardements, les assassinats, les rafles et les ratonnades à Gaza et en Cisjordanie occupée, le président de la République vient d’impliquer notre pays dans une opération criminelle contre un peuple en lutte pour sa survie : le peuple palestinien.
Il y a pire.
En déclarant qu’il appartient « au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces », le président de la République incite à la guerre. Il ne s’agit plus seulement de complicité.
Il s’agit de l’implication officielle de la France dans le camp de la droite israélienne.
Désormais, Paris ne s’en tient plus aux formules diplomatiques qualifiant les actions israéliennes de « disproportionnées ».
Paris joue ouvertement la carte de l’affrontement, des destructions, des meurtres et des emprisonnements de masse.
Les autorités françaises acceptent que des citoyens français intègrent une armée étrangère (l’armée israélienne) violant ainsi les lois internationales. Elles acceptent un mur de près de 700 kilomètres, une construction condamnée par les instances internationales. Elles acceptent l’apartheid instauré en Cisjordanie occupée.
Elles acceptent et incitent à la guerre alors que tous les efforts devraient viser l’arrêt des violences et la construction de la paix.
François Hollande a choisi son camp. Ce n’est pas celui des pacifistes israéliens.
José Fort est un internationaliste passionné du monde, journaliste, ancien chef du service monde de l’Humanité. ( Voir son blog)
La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 24 février 2014 crée des « conseils citoyens ».
Le ministère de la Ville a publié le 25 juin dernier, un "cadre de référence" permettant aux collectivités locales concernées par la géographie prioritaire de mettre en place ces conseils citoyens.
Il a été rédigé en collaboration avec l’Association des Maires de France, l’Association des Maires de France Ville et Banlieue, les représentants de la Coordination Citoyenne « Pas sans nous » et les associations de professionnels AMADEUS et IRDSU.
Le Proche-Orient connaît de nouveau un accroissement de violences tragiques. Après avoir tout fait pour faire échouer les négociations de paix au début de l'année, le gouvernement israélien a lancé une opération de punition collective contre la population palestinienne suite à l'enlèvement de 3 jeunes colons israéliens à proximité d'Hébron. Cette opération a déjà fait plus d'une dizaine de victimes palestiniennes. Après que les 3 jeunes israéliens aient été retrouvés morts le 30 juin, la répression s'est accrue. Un jeune palestinien de 16 ans a été tué par balles. De violents bombardements avaient été lancé contre la bande de Gaza dès la semaine dernière. Dans la région d'Hébron, les maisons des familles des suspects supposés de l'enlèvement ont été détruites, alors que sont déployées d'importantes forces de l'armée israélienne qui fouillent toute la ville avec une grande brutalité à la recherche des coupables. Des centaines d'arrestations ont eu lieu dont celles d'élus du Hamas. A la violence des militaires s'ajoute celle des colons qui sont sans doute les auteurs de l'enlèvement et de l'assassinat d'un jeune palestinien le 2 juillet.
Pourtant l'enlèvement, puis l'assassinat des jeunes israéliens n'ont pas été revendiqués par le Hamas qui a malgré tout été tout de suite tenu pour coupable. Benjamin Netanyahou a déclaré « le Hamas est responsable et le Hamas paiera !» Et d'ores et déjà la répression a relancé l'action de groupes armés à Gaza où des roquettes s'abattent de nouveau sur la population israélienne.
Mais pour le moment ce sont les civils qui paient !
Le Mouvement de la paix compatit à la douleur des familles et des victimes, tant palestiniennes qu'israéliennes et condamne avec fermeté cet attentat contre 3 jeunes innocents ainsi que les assassinats délibérés de nombreux palestiniens.
Cette nouvelle escalade de la violence intervient alors qu'un gouvernement d'union nationale vient d’être constitué en Palestine, que la France commence à mettre en garde les entreprises françaises ayant des activités dans les colonies et que l'UE fait aussi preuve de plus de fermeté par rapport aux produits des colonies. Ce n'est pas un hasard si le gouvernement israélien se sentant menacé d'isolement diplomatique cherche ainsi à déstabiliser l'Autorité palestinienne et la nouvelle union nationale, mais surtout à rendre impossible tout processus politique permettant d'aboutir enfin à la solution de deux états en cassant l’entente nationale palestinienne récemment réalisée. Il prend le risque de nouvelles explosions de violence d'autant plus dangereuses dans cette région qui s’enfonce dans le chaos.
Le Mouvement de la paix appelle le Gouvernement français qui n'a pas encore eu de réactions par rapport aux victimes palestiniennes, à condamner fermement la répression du gouvernement israélien et à agir de toute urgence et à tous les niveaux, jusqu’au Conseil de Sécurité de l’ONU pour assurer la protection du peuple palestinien.
Il doit enfin faire pression sur le gouvernement israélien pour qu'il cesse sa politique provocatrice et suicidaire, menée au mépris du droit international, mettant en péril tout processus de paix et en conséquence la sécurité des populations civiles, qu'elles soient israéliennes ou palestiniennes. Pour aller vers une paix juste et durable au Proche-Orient, il doit reconnaitre l'Etat palestinien vivant en paix avec son voisin israélien, dans les frontières de 1967, avec pour capitale Jérusalem-Est.
Contact:
Nicole Bouexel : nicolebouexel@mvtpaix.org
Réforme territoriale : L’Association Nationale des Elus Communistes et Républicain lance un appel pour exiger un grand débat public et un référendum national. Celui-ci est mis à disposition de toutes celles et ceux qui le souhaitent.
TEXTE DE L’APPEL :
Le conseil des ministres du 18 juin, a adopté deux projets de loi de réforme territoriale
L’un réduisant de 22 à 14 le nombre de régions.
Le second sur les compétences nouvelles des régions, au détriment des départements et celles des (...)