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Marche pour la liberté de Gaza
Monsieur le Consul d'Egypte à Paris,Je vous écris pour exprimer mon soutien à la Marche pour la Liberté de Gaza, programmée le 31 décembre.Je prie instamment le gouvernement égyptien de permettre aux mille trois-cents délégués internationaux d'entrer dans le territoire de Gaza via l'Egypte. Je viens d'apprendre que seulement c ent marcheurs viennent d'être autorisés à se rendre à Rafah et auraient obtenu la possibilité d'entrer dans la bande de Gaza. La porte est donc entrouverte : il faut qu'elle s'ouvre plus largement encore ! Ainsi, la raison l'emportera. Ainsi, vous sortirez de cette mauvaise passe où un piège vous était tendu : faire endosser à votre pays des responsabilités qui ne lui incombent pas. C'est Israël qui est responsable de la situation à Gaza. C'est Israël qui impose un blocus inhumain au million et demi d'habitants de ce qui est devenu une prison à ciel ouvert ! Pas l'Égypte !Le siège israélien doit être brisé ! C'est une question de principe de droit humanitaire et de droit humain que votre gouvernement ne peut ignorer.Les mille trois-cents délégués internationaux doivent entrer dans la bande de Gaza !Comptant sur votre intervention, je vous assure, Monsieur le Consul, de ma haute considération.Jean-Dominique ROBINprésident de l'Association France-Palestine Solidarité Trégor(Lannion, Bretagne) -
Communiqué de l’Association France Palestine Solidarité
Anniversaire meurtrier de l'offensive d'Israël contre Gaza
A qui fera-t-on croire qu'il s'agit d'une coïncidence ? Samedi 26 décembre au matin, à la veille du premier anniversaire de son offensive meurtrière contre Gaza, Israël a tué 6 Palestiniens. Les trois premiers - Basheer Suleiman M ousa Abu Duhail, Mahmoud Jom'a Ibrahim al-Sharat'ha, et Hani Salem Ibrahim Abu Ghazal - sont morts, désarmés, lors d’un tir de missile au nord de la bande de Gaza près de Beit Hanoun, à proximité de la frontière israélienne. Les trois autres - Ghassan Abou Cheikh, Raëd Zorghi et Anan Zorbough, membres des brigades Al-Aqsa pourtant amnistiés - ont été victimes d’une « exécution ciblée »à Naplouse, en Cisjordanie.
Les Etats-Unis ont d’ailleurs demandé des explications au Premier ministre israélien, s’étonnant que les services de sécurité palestiniens n’aient pas été informés de l’incursion israélienne en Cisjordanie, et exprimé leur « préoccupation ».
En réalité, ces assassinats de sang froid, en violation de toutes les règles du droit international, confirment le rapport de la commission d’enquête dirigée par le juge Richard Goldstone : Israël n’hésite pas à commettre des « crimes de guerre, voire contre l’Humanité » pour imposer sa loi aux Palestiniens.
Ce texte, l’Assemblée générale des Nations unies l’a adopté à la majorité ( la France, dans une complicité coupable, n'a pas participé au vote!), mais Israël continue à tuer impunément. De même, le conseil des ministres des Affaires étrangères européens a adopté des conclusions très sévères envers la politique israélienne, mais le gouvernement Netanyahou-Lieberman-Barak n’en tient aucun compte.
Pour que la communauté internationale contraigne enfin Israël à cesser le massacre, comme le blocus de Gaza et la colonisation en Cisjordanie (des centaines de nouveaux logements de colons ont été annoncés ce 27 décembre à Jérusalem-Est!), et à des négociations enfin fondées sur le droit international avec un calendrier contraignant. , il faut que les opinions se mobilisent, comme elles le font avec l’actuelle marche pour Gaza , et sanctionnent, avec les gouvernements, la politique israélienne
Paris, le 28 décembre 2009.
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Selon l’ONU, Israël a commis des "crimes de guerre" à Gaza publié le mercredi 16 septembre 2009
Le Monde avec AFP, ReutersL’ONU a dévoilé, mardi 15 septembre, un rapport accusant Israël d’avoir fait un usage disproportionné de la force et violé le droit humanitaire international lors de son offensive dans la bande de Gaza l’hiver dernier. L’Etat hébreu a aussitôt rejeté ce rapport, le jugeant "partial"."Des actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l’humanité ont été commis par les forces armées israéliennes", a déclaré le juge Richard Goldstone, auteur du rapport de l’ONU. La mission du Conseil des droits de l’homme de l’ONU qu’il préside avait été chargée, en avril, d’enquêter sur les possibles violations commises lors de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009. Selon les services d’urgences palestiniens, plus de 1 400 personnes avaient été tuées. Le bilan israélien parle de 300 civils et 9 000 combattants palestiniens tués.
Le rapport accuse notamment Israël ne de pas s’être "entouré des précautions nécessaires requises par le droit international pour limiter les pertes en vies humaines, les blessures occasionnées aux civils et les dommages matériels". Il cite "les tirs d’obus au phosphore blanc sur les installations de l’Unrwa, la frappe intentionnelle sur l’hôpital Al-Qods à l’aide d’obus explosifs et au phosphore" et "l’attaque contre l’hôpital Al-Wafa" comme autant de "violations du droit humanitaire international".
LES TIRS DE ROQUETTES ÉGALEMENT DES CRIMES DE GUERRE
"Israël n’a pas jugé utile de coopérer avec la mission d’enquête de la commission Goldstone car son mandat était clairement partial et a ignoré les milliers d’attaques à la roquette du Hamas contre des populations civiles dans le sud d’Israël qui ont rendu nécessaire l’opération contre Gaza", a justifié le ministère des affaires étrangères israélien.
Les autorités israéliennes accusent les enquêteurs d’avoir donné "une légitimité à l’organisation terroriste Hamas". "La stratégie du Hamas consistant à se servir de civils palestiniens comme bouclier pour lancer des attaques terroristes a été délibérément ignorée", poursuit le ministère des affaires étrangères. Le document précise pourtant que les tirs de roquettes sur des cibles non militaires en territoire israélien constituent également des crimes de guerre, voire des crimes contre l’humanité.
Après avoir remis ce rapport, Richard Goldstone demande à Israël l’ouverture d’une enquête "indépendante et en conformité avec les critères internationaux" sur de possibles crimes commis par ses troupes. En cas de refus, les membres du Conseil de sécurité devront rendre compte de la situation à Gaza au procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye. Les autorités israéliennes ont annoncé qu’elles étudieraient ce rapport, rappelant que l’armée avait ouvert des enquêtes "sur plus d’une centaine d’allégations".