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  • [Gap-Briançon] Cris et silence contre la réforme de l’assurance chômage

       

    L'occupation itinérante du 05, qui rassemble les professionnel-le-s de la culture du département, a décidé de s'emparer de la journée nationale de mobilisation contre le réforme de l'assurance chômage ce vendredi 23 avril. Les occupant-e-s appellent à 2 rassemblements à Briançon et Gap avec le soutien de la CGT spectacle, du Synavi dans le cadre des "Vendredis de la Colère".


    A Gap ce sera un "VendreCRI de la Colère" Vendredi 23 Avril à 12h - place St arnoux

    La réforme de l’assurance chômage, qui doit entrer en vigueur au 1er Juillet, est injuste. Elle va faire baisser les ressources de plus d’un million de personnes. Les saisonniers-ères de notre département seront eux aussi durement impacté-e-s. Alors que certain-e-s continuent de s’enrichir, nous refusons que les plus précaires d’entre-nous paient cette crise. 

    Face à la surdité du gouvernement, Rassemblons-nous pour leur crier notre colère !

    (chacun amène de quoi faire du bruit et son casse croûte, respect des gestes barrières et port du masque de rigueur)


    A Briançon, Ce sera une Marche du Silence

    RDV devant la sous-préfecture ( 42 Avenue de la République, 05100 Briançon ) à 16h45
    Une mobilisation pour l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage et la non précarisation de l’emploi

    Chômeurs, saisonniers, intermittents, spectateurs, citoyens solidaires, élus locaux nous sommes toutes et tous concerné-e-s.
    Arrêts prévus : Sous- préfecture / Théâtre du Briançonnais / Médiathèque / Pôle emploiProtocole :
    Venez habillés en noir avec vos masques
    Amenez des fleurs, des bougies, des pancartes accrochées à vos vêtements…
    Apportez de quoi vous asseoir (chaises, tabourets …)
    Nous marcherons en file indienne, sur les trottoirs et en silence.
    A l'arrivée à chacun des arrêts : on s’assoit en gardant nos distances, on fait une minute de silence et puis on applaudit.
    À la fin on danse et on chante : “ Danser encore “ de HK (paroles et musiques sur internet).

    Cette manifestation est déclarée en préfecture et donc légale.Cette déclaration vous permet, munie d’une attestation, de vous déplacer à plus de 10km de chez vois pour motif impérieux.Merci de respecter le port du masque et les gestes barrières au long de toute la durée de la manifestation.

  • Notre hôpital presque en mort « clinique » !

       

    Il y a peu devant l’hôpital les manifestations visaient les contre réformes du pouvoir de Sarkozy, Hollande et Macron. Avec la pandémie, les manifestations reprirent pour demander des masques, des tenues, des lits, des soignant-e-s. En quelque sorte, des moyens techniques et humains. Les applaudissements chaleureux remerciaient et encourageaient le personnel. C’était avant, dans le monde d’avant le Covid et dans le monde du Covid. Au fond, on pensait qu’il y avait des problèmes mais que l’hôpital pouvait faire face si on l’aidait en rompant avec la politique d’économie néolibérale.

    Mais aujourd’hui, ce fût la manifestation la plus grande qu’ait connu le parvis de l’hôpital. Entre 500 et 600 personnes écoutant atterrées, les chirurgiens, de plusieurs spécialités, dirent qu’ils avaient démissionné, que la situation était dramatique, bref, que l’hôpital de Gap risquait de mourir ! Des infirmières et des anesthésistes du bloc ont témoigné de leur peur, de leur angoisse, de leur symptômes, de leurs mises à l’arrêt pour souffrance psychique. Un médecin élu au conseil de gestion de l’hôpital est venu dire son désarroi, sa honte et sa colère de cette situation. En clair, si rien n’est fait, l’hôpital de Gap est en danger de mort ! Même la députée en est convaincue et elle est venue dire tout ce qu’elle essayait de faire pour « sauver » ce si spécial malade ! Bien entendu, l’intersyndicale CGT, CFDT, FO, Solidaires n’a pu que dire combien ils étaient inquiets devant cette situation et tous ces départs et que sans doute, il allait y avoir un plan de restructuration.. 

    Mais de quoi souffre nôtre hôpital ? Pourquoi, toutes ces démissions, ces départs, ces déprogrammations des opérations ? Pourquoi le bloc opératoire est-il en mort « clinique » ?

    Un climat délétère s’est installé depuis que le Docteur Norotte, chirurgien orthopédique a été accusé, par un autre chirurgien orthopédique, d’appliquer des techniques d’opérations illégales. Remarquons que ces opérations sont pratiquées dans d’autres hôpitaux en France et surtout qu’elles sont légales dans une grande partie de l’Europe ! D’ailleurs, nombreux, nombreuses étaient ses ancien-ne-s patient-e-s dans la manifestation, venu-e-s dire leur incompréhension à cette accusation ridicule. Ce conflit est devenu judiciaire et donc il faut attendre que la légalité tranche. Mais pour tout le monde présent le procès fait au Docteur Norotte est injuste. De plus celui qui a porté l’affaire en justice est un être que personne ne veut fréquenter tant il est insupportable. Les autres chirurgiens, on n’ose pas dire ses confères, le disent, c’est même un leitmotiv de leur intervention, il est méprisant, haineux, il pratique le harcèlement moral, etc.. Bref, personne ne veut travailler avec lui ! Et voilà pourquoi le bloc opératoire est quasi à l’arrêt.

    Bon, on comprend l’origine de ce climat mais que font les autorités de l’hôpital ? Que fait l’ARS (l’Agence Régionale de la Santé) ? Que fait le ministère de la santé pour stopper cette crise ? La crise de l’hôpital s’accompagne d’une crise de la « gouvernance ». Le directeur de l’hôpital vient de quitter son poste ! Nous ne commenterons pas ce départ. Il y a quelques années l’ARS avait rendu un rapport désavantageux à l’égard du chirurgien accusateur. Celui-ci avait été suspendu pendant trois ans mais son retour récent a créé la catastrophe actuelle et le ministère n’a pas voulu ou pu tenir compte de ce rapport, un peu ancien. Il y a manifestement un imbroglio administratif. Celui-ci se complique du fait que le fauteur de troubles vient d’obtenir le statut de « lanceur d’alerte » ce qui lui donne une protection juridique. 

    La question est simple : va-t-on laisser mourir un hôpital, va-t-on laisser une population entière de deux départements ne plus pouvoir se soigner au prétexte d’une accusation « grotesque » contre un des chirurgiens de l’hôpital soutenu par l’ensemble de personnel et la quasi unanimité de ces ancien-ne-s patient-e-s ? Le Ministre de la Santé est dans l’obligation morale, déontologique et politique de sauver l’hôpital en tant que bien commun de toute une population. L’opération de guérilla juridique va-t-elle réussir à mettre le feu à l’ensemble de l’hôpital ? Le pouvoir doit rapidement prendre ses responsabilités. Il n’a déjà que trop tarder.

    Le 16 avril 2021

    Jean-Paul Leroux  

  • Mobilisation sociale dans la culture : l’occupation itinérante 05 continue !

       

    Hautes Alpes, 16 avril 2021, communiqué des "Occupant-e-s en mouvement du 05"

    Avec plus de 1000 personnes réunies dans des rassemblements ou des ateliers : l’occupation itinérante des lieux culturels des Hautes-Alpes a montré depuis le 20 mars que notre territoire et ses habitant-e-s sont solidaires des professionnel-le-s de la culture et de tous les intermittent-e-s de l’emploi.

    Alors qu’une centaine de lieux sont à présent occupés en France, le gouvernement reste sourd et muet face au risque de laisser des milliers de professionnel-le-s sur le carreau dès le mois d’août. La prolongation de l’année blanche pour les intermittent-e-s du spectacle est en effet l’une de nos principales revendications. Nous attendons de nos élu-e-s locaux un soutien à cette mesure de justice sociale.

    Première “victoire”, le Département des Hautes-Alpes a voté, à l’unanimité des présent-e-s, ce mardi 13 avril une déclaration qui demande de manière très argumentée le maintien de l’année blanche pour les intermittent-e-s du spectacle. Nous saluons ce positionnement clair en soutien aux professionnels de la culture porté comme prévu par mesdames Ferrotin et Saudemont. Nous notons que la députée Pascale Boyer (également conseillère départementale) a voté elle aussi cette motion...

    Cette semaine nous avons pu rencontrer le sénateur Jean-Michel Arnaud et nous sommes heureux de vous livrer ci-après un compte-rendu détaillé de nos échanges. Même s’il exprime, comme tout le monde, son soutien à la culture, il déclare que nous nous engageons dans un combat perdu d’avance concernant l’année blanche ou la réforme de l’assurance chômage. Bonne lecture.

    Nous rencontrerons dans les prochains jours nos députées mais également Joël Giraud, Secrétaire d’Etat. Nous ne manquerons pas de vous faire un compte-rendu précis de nos échanges. 

    L’occupation itinérante 05 continue avec une volonté farouche de rassembler tou-te-s les intermittent-e-s de l’emploi. Nous participerons ainsi aux Vendredis de la Colère au côté des saisonnière-ers et des chômeuse-rs pour obtenir un retrait de la réforme de l’assurance chômage. Pour ce faire, et pour penser ensemble la suite de notre mouvement, nous vous proposons une assemblée générale au Théâtre La Passerelle à Gap ce Samedi 17 Avril à 10h. Cette assemblée en “présence” est légale et chacun-e pourra faire une attestation de circulation même à plus de 10 kms de chez lui. Evidemment elle se tiendra dans le respect des règles sanitaires (masques, gel et distanciation de rigueur.)


    Compte rendu de la Rencontre avec le Sénateur Jean-Michel Arnaud

    Dans un premiers temps ; nous avons rapidement brossé l'histoire du mouvement et posé nos principales revendications (abandon de la réforme de l'assurance chômage, année blanche pour tous les précaires de l'emploi, répartition juste du plan de relance de l'état, perte des compétences de beaucoup de personnes intermittentes du spectacle s'ils ne rouvrent pas leurs droits à l'assurance chômage, etc...) que nous souhaitions voir remonter jusqu'à l'exécutif.

    Bien que nous n'en n'ayons pas parlé (volontairement!), monsieur le sénateur nous répond sur la réouverture des lieux culturels ! Pour lui, une réouverture, même à minima des lieux les plus importants en jauge (scène nationale, CDN...) serait une victoire, un point de départ essentiel à la reprise d'activité pour tous.

    Mais dans les Hautes-Alpes, très peu de compagnies de théâtre sont programmées dans ces lieux. Notre territoire rural est maillé de petites structures, festivals et compagnies qui font vivre notre territoire au quotidien habituellement. La réouverture de la scène nationale de Gap, même si elle est attendue avec impatience par un public nombreux, ne profiterait donc pas à ces travailleurs pourtant majoritaires dans le département. Il serait préférable de travailler sur un protocole de réouverture de l’ensemble des lieux culturels (notamment des plus humbles ou atypiques qui font vivre la plupart des artistes du département). Si les artistes et technicien-ne-s du département ne peuvent redémarrer une activité dans les plus brefs délais et que l'année blanche n'est pas reconduite (comme il le pense…), ces professionnel-le-s du spectacle disparaîtront et leurs compétences avec...

    Concernant la prolongation de l'année blanche ou l'abandon de la réforme de l'assurance chômage, le sénateur pense que le dossier est bouclé et que le gouvernement ne lâchera rien, c'est pour lui, un combat perdu d'avance... PAS POUR NOUS ! Ce sont nos principales revendications et nous nous battrons jusqu'au bout pour obtenir gain de cause.

    Concernant le plan de relance que le ministère de la culture met en place pour cet été afin que les artistes et technicien-ne-s puissent de nouveau travailler, monsieur le sénateur aurait lui aussi aimé que le plan de relance passe notamment par les municipalités et les communautés de communes mais, pour lui, la première n'a plus assez de pouvoir et l'autre pas forcément la compétence culturelle. Pour mémoire, monsieur Arnaud est aussi président de l'association des maires des Hautes Alpes comme il nous l'a rappelé… Pour son information les communes sont des acteurs essentiels de la vie culturelle de notre département et de nombreuses intercommunalités ont la compétence culturelle, même de manière partielle.

    Et bien, monsieur Arnaud … ce plan de relance et son financement passera bien, en partie, par les collectivités locales comme la DRAC Paca l'a annoncé hier !

    Pour aider les plus précaires d’entre-nous, il nous propose d'établir une liste de tous les artistes en capacité de présenter un spectacle, un concert cet été pour qu'il puisse diffuser cette liste à tous les maires du département en leur demandant de les faire jouer… Nous lui proposons de se rapprocher du Conseil Départemental par le biais du CEDRA qui devrait avoir la liste des artistes de notre territoire comme cela à été dit lors de la réunion du 1er Avril.

    Même si notre sénateur est porté de bonnes volontés, il semble sous estimer le drame social qui se joue et son lien avec la vie économique et sociale de notre département. La diversité culturelle est une richesse dans la vie quotidienne du plus grand nombre mais aussi un élément crucial pour une démocratie vivante. La crise actuelle risque de fragiliser pour longtemps cette diversité. Nous ne sommes pas un chiffre dans un bilan comptable monsieur le sénateur.


    "Les Occupant-e-s en mouvement du 05"est un collectif de professionnel-le-s de la culture des Hautes Alpes. Il s’implique depuis le 20 mars pour éviter une crise sociale sans précédent dans le secteur artistique.  L’occupation itinérante du 05 demande notamment le renouvellement de l’année blanche et le retrait de l’assurance chômage. Dans leur diversité, les membres du collectif, comédien-ne-s, musicien-ne-s, technicien-ne-s, plasticien-ne-s, souhaitent œuvrer à ré-inventer une vie culturelle riche et solidaire.

    Soutenu-e-s par le Synptac-CGT, le Sfa-CGT et le Synavi, cette mobilisation atypique est ouverte à toutes celles et tous ceux qui souhaitent faire vivre une lutte essentielle pour aujourd’hui et pour demain.

    occupationitinerante05@gmail.com

  • "Il est temps"

    Communiqué de presse du 13 avril 2021


    A quelques heures de l’avis du Parlement qui devrait reporter d’une semaine la tenue des élections régionales au 20 et 27 juin prochains, le rassemblement des forces politiques et citoyennes « Il est temps », au travail depuis décembre 2020 reste persuadé que seule l’union dès le premier tour de toutes les forces citoyennes, écologistes, sociales, régionalistes et de gauche, peut mettre fin à la gestion calamiteuse de la région par la droite.
    Qui sommes nous ? En premier lieu un appel inédit dans notre région dont le travail collectif est au service de l’intérêt général. Notre appel co-écrit avant Noël a été publié le 23 janvier 2021 et signé par 2500 personnes. Et en second lieu, un rassemblement de partis et de collectifs large : Allons enfants, Citoyens du sud, des écologistes et des membres d’EELV, Ensemble!, Ensemble sur nos territoires, Génération.s, GRS, LFI, PCF, PS, Nouvelle donne, Parti Pirate, Place publique, Rencontres des justices, Réinventer la gauche, et 10 citoyen.n.es tiré.e.s au sort.
    Nous avons besoin d’élu.e.s au Conseil régional qui portent d’une même voix la lutte contre le changement climatique, la perte de la biodiversité, et les inégalités sociales, un développement économique dégagé des logiques spéculatives et de court-terme, aussi bien dans l’industrie que dans l’agriculture, les services ou la recherche.
    Il nous faut une région qui contribue à reconstruire les services publics et à développer l’emploi non-délocalisable. Une région qui se donne les moyens de développer son action dans les premières compétences qui sont les siennes : Lycées, formation professionnelle, développement économique, transports régionaux et mobilisation des fonds européens. Sans oublier que le Conseil Régional peut prendre des initiatives sur des sujets essentiels pour l’avenir (notamment la santé).
    C’est ce à quoi travaillent depuis des semaines 300 militant.es issues des 2500 signataires de l’appel « Il est temps ». La restitution de ce travail est en cours. Elle est d’une grande richesse d’analyses et de propositions. Elle est un socle positif et durable et la meilleure démonstration d’une réelle capacité de notre travail collectif dans le respect de chacun.e.
    Dès la fin du confinement, donc première quinzaine de mai, une feuille de route organisera un tour de région dans plusieurs dizaines de lieux de nos 6 départements, afin d’aller à la rencontre du plus grand nombre avant de finaliser notre projet régional commun.
    C’est dans ce contexte qu’ « Il est temps » se bat pour rassembler toutes les forces sociales, écologiques, citoyennes et politiques qui se retrouvent sur des contenus de transformation sociale, démocratique, économique et environnementale. Nous souhaitons que l’union la plus large nous permette de battre la droite et l’extrême droite. Il n’y a pas d’autre chemin mais en l’absence de convergences globales, nous porterons ces propositions auprès de nos concitoyen.nes et feront émerger une liste pour les défendre !
    Le secrétariat d’ « Il est temps »
    medias@ilesttemps.net