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RETRAITES

logo.pngMACRON CONTINUE À NOUS MÉPRISER , 
NOUS CONTINUONS À NOUS MOBILISER

Macron disait hier rejeter « la foule qui est dans la rue », il l'a encore montré lors de son entretien télévisé de ce mercredi. Il n'y avait aucune illusion à se faire sur ce que pourrait annoncer le président de la République. Macron est passé maître dans l'art de parler pour ne rien dire. Rien ne change et il maintient le cap de sa feuille de route réactionnaire et de plus en plus autoritaire au service du capital. Alors que la mobilisation contre sa contre-réforme des retraites se poursuit puissamment après le 49-3, il persiste à vouloir nous l'imposer de force. Sa seule réponse au mouvement social, c'est la promesse d'un renforcement de la répression avec les réquisitions et l'usage de la force policière pour faire lever les blocages.

Quant au reste, c'est du pur enfumage qui prépare la poursuite de la casse sociale, écologique et démocratique. Comment, après avoir fait voter la baisse des droits à l'assurance chômage, avoir le culot d'invoquer les travailleurs et travailleuses de « première » et « deuxième ligne » tout en préparant une nouvelle « loi travail » dirigée, en particulier, contre les allocataires du RSA qui « ne travaillent jamais », une nouvelle fois stigmatisé·s et rappelé·es à leurs « devoirs » ? Comment oser parler des conditions et du sens du travail, après avoir supprimé les critères de pénibilité et balayé d'un revers de la main toute mise à contribution des actionnaires ? Comment avoir promis un plan d'égalité entre les femmes et les hommes, alors que la réforme de l’assurance chômage et celle des retraites accentuent les inégalités ? Comment oser revendiquer un engagement écologique, alors qu'il vient de faire voter une loi d'accélération du nucléaire, que l'interdiction des pesticides est constamment repoussée ?... Quant à celles et ceux qui espéraient un report - voire un retrait - du projet de loi Darmanin contre les migrant·es, elles et ils repasseront. On va assister à un savant découpage des mesures anti-migrant·es, avec autant de lois sectorielles, pour mieux faire passer la pilule.

Macron a annoncé une intensification de la lutte contre notre camp social. Il joue le jeu de la division au sein de la population en visant à nous opposer les un·es aux autres plus violemment encore. Face à autant d'arrogance et de mépris, il n'y a pas d'autre choix que de construire un mouvement populaire et unitaire pour une lutte de longue durée.

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