"Tout ça n'empêche pas Nicolas
Qu'la Commune n'est pas morte"
Eugène Pottier
Non seulement elle n'est pas morte cette Commune qu'on a voulu assassiner il y a 150 ans, mais ce que le peuple de Paris a inventé alors que la guerre était à sa porte, résonne aujourd'hui comme une perspective d'émancipation et d'autogestion, la "possibilité d'une révolution", dit Alexis Cukier. Cerises a réuni une douzaine d'auteurs qui, chacun à leur manière, ont souligné tout le potentiel auto-gestionnaire de cette révolution. Son souvenir fait encore trembler les puissants d'aujourd'hui qui s'obstinent, pour se rassurer, à insister sur son "échec". Peut-on, alors, écrire, maintenant, une "histoire populaire de la Commune"?
Aujourd'hui encore les acteurs de la culture se baignent dans les "lumières" de la Commune par les chants, les films, les œuvres théâtrales. Par les livres aussi (voir le numéro spécial des Utopiques"). Le personnage de Louise Michel dont de nombreuses écoles portent le nom, avait inspiré un fameux poème à Victor Hugo.
Enfin, la "chasse aux sorcières" du Maccarthisme du siècle dernier aux USA, trouvera-t-elle sa réplique dans la France des années 20 de ce siècle avec la folle "campagne contre l'islamo-gauchisme" orchestrée par le pouvoir? Laurent Lévy le pense.
En attendant, "Ça chauffe pour les brevets". Sylvie Larue en fait son édito en rappelant la pétition qui demande la levée des brevets et la réquisition des entreprises pour produire les vaccins.
Bonne lecture à vous
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