C'est dans cet esprit unitaire qu'ils participeront aux initiatives futures impliquant l'ensemble des forces citoyennes."
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C'est dans cet esprit unitaire qu'ils participeront aux initiatives futures impliquant l'ensemble des forces citoyennes."
La justice est sinueuse. Deux cours, celles de Grenoble et de Marseille, appelées à s’intéresser aux exilés pour des motifs dissemblables
incarnent, le même jour, toute l’ambiguïté des lois. Celle de Marseille
« ordonne » à la Préfète de laisser l’Anafé (Association nationale
d'assistance aux frontières pour les étrangers) et MDM (Médecins du
Monde) porter assistance aux personnes en migration dans les locaux de
la Police aux Frontières (PAF). La loi est ainsi du côté des personnes
en détresse. Mais dans le même temps, la cours de Grenoble ne trouve
rien à redire à l’intervention des membres du groupuscule « Génération
identitaire » qui s’emploient à fermer le col de l’Échelle et livrent
des personnes migrantes à la PAF, au mépris de toute assistance
humanitaire. Ce même groupe avait pourtant était condamné en première
instance à des peines conséquentes pour ses activités répréhensibles qui
se sont évanouies dans les méandres de la procédure car finalement il ne
s’agissait que d’un simple rassemblement ! A croire que les juges en
première instance ont eu la berlue en confondant un simple rassemblement
alpestre avec une activité délictueuse. Cette décision est ainsi en
faveur de personnes peu recommandables et sans souci financier au
souvenir de leur médiatisation avec quatre-quatre et hélicoptère.
Pendant ce temps, les 7 de Briançon condamnés à des peines par le
tribunal de Gap n’ont toujours pas été en appel. Il est vrai que ce sont
des personnes se livrant à la « maraude », c’est-à-dire à l’aide
inconditionnelle aux personnes en détresse. On attend avec curiosité et
inquiétude ce que va dire le tribunal de Grenoble.
Moralité, la justice, comme les migrants errant de lieux en lieux, erre
d’interprétation des faits et des lois au gré de raisons échappant aux
simples mortels. Mais rien ne peut nous empêcher de penser que le
jugement de la Cours de Marseille est un jugement de Droit et celui de
Grenoble, au vu du dossier en première instance, un jugement politique.
ENSEMBLE!05-PACG
Bonjour,
Quels rapports de force?
Avec ce deuxième confinement au cours duquel, nous nous sommes demandé quels rapports de force il fallait établir pour que l'après-Covid ait une chance d'être conforme à nos souhaits. C'est le thème de notre dossier. Une quinzaine de militants d'horizons divers ont répondu à notre invitation. Et après l'introduction de Bénédicte Goussault, de l'équipe de rédaction, place au débat. Nous en avons retiré ce qui nous semblait l'essentiel.
Justement, c'est l'un des mots-clefs du pouvoir en cette période : "essentiel". Vous comprendrez bien que, dans son édito, Daniel Rome, utilisant le même mot, ne lui donne pas le même sens : Allons à l'essentiel!.
Toujours à la rubrique "essentiel", Patrick Vassallo et Laurent Eyraud-Chaume font une large place à la culture, livres, films, spectacle vivant....
La semaine dernière, Henri Mermé nous avait fait état d'une Montée des tensions au Sahara occidental. En France, l'exigence de virer les actionnaires de Sanofi apparait de plus en plus évidente, et, dans la rue, tout le monde déteste la loi globale.
Enfin, pour Noël, à défaut de vous retrouver nombreux autour d'une table, pensez à vos amis en leur offrant un livre parmi nos "Délicieux". La solitude Caravage, par exemple.
Bonnes lectures.
L'équipe de rédaction vous souhaite de bonnes fêtes