Ce dimanche 31 juillet, les collectifs no-THT 05 ont poursuivi leur mobilisation contre le projet de lignes très haute tension dans la Haute-Durance en réalisant une action de « péage gratuit » sur l'A51 à la Saulce, action qui consiste à maintenir ouvertes les barrières de péage en demandant aux automobilistes intéressés un soutien pour la caisse de solidarité à la lutte. L'objectif premier de cette action légitime était de sensibiliser les usagers de l'autoroute sur les conséquences de ce grand projet nuisible et imposé, et de toucher symboliquement VINCI AUTOROUTE au portefeuille, alors qu'une de ses filiales (Charles Queyras TP) participe à la destruction très lucrative de nos montagnes.
L'action s'est d'abord déroulée dans une ambiance « bon enfant », sans dégradations matérielles (ont été utilisés seulement du scotch autour des barrières et des sacs poubelles sur les caméras de vidéosurveillance), avec toutes les précautions nécessaires pour assurer la sécurité des miltant-e-s et des automobilistes (gilets jaunes, rubalise). La grande majorité des automobilistes nous ont témoigné leur solidarité par leurs encouragements et leurs dons.
Les premiers gendarmes présents sur place se sont contentés de prendre des photos à distance. Aucune discussion n'a été engagée avec eux. Quelques dizaines de minutes plus tard, l'arrivée des gendarmes du PSIG (Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) a radicalement changé les choses : sans tenter de bloquer la circulation pour intervenir en sécurité, une dizaine de gendarmes se sont rapidement dirigés vers les barrières de péage où nous continuions tranquillement notre action. Nous nous sommes alors rassemblés et avons commencé à marcher normalement en direction opposée pour nous mettre en sécurité
derrière les glissières de sécurité de l'autoroute. Sans aucune tentative de discussion, ni aucune sommation, plusieurs militant-e-s se sont vu-e-s plaqués violemment au sol, en plein milieu des voies d'autoroute alors même que la circulation continuait ! Surpris et choqués de la violence de l'intervention, à la fois disproportionnée par rapport au caractère « bon enfant » de l'action, et extrêmement dangereuse pour notre sécurité, nous nous sommes dispersé-e-s dans une
pseudo-échauffourée, au cours de laquelle un militant a été blessé au nez. Les gendarmes réservistes prétendument blessés n'ont hérité que d'égratignures liées à l'amateurisme de leur intervention.
3 camarades ont notamment été plaqués au sol et immobilisés par des clés de bras et des étranglements, sous le regard médusé des automobilistes circulant au milieu de cette mêlée ! Ils ont été placés en garde à vue à Gap, puis relâchés en soirée, après avoir été constamment encouragés par un comité de soutien festif et déterminé.
Nous dénonçons la violence et l'amateurisme de l'intervention du PSIG, qui aurait pu conduire à un grave accident, alors même que nous avions jusque-là nous-même assuré la sécurité de notre action. Cette brigade d'intervention n'en est pas à son coup d'essai puisqu'elle s'était déjà
illustrée en mars dernier lors d'une violente charge nocturne, armés d'un couteau, sur des militant-e-s occupant le toit des locaux de RTE (filiale d'EDF) à St Crépin, ayant entrainé la chute du toit d'une camarade qui avait été gravement blessée (fracture d'une vertèbre et du
coude).
Sous couvert d'état d'urgence permanent, les flics de tous poils se croient tout permis lors de leurs interventions, y compris lors de manifestations « bon-enfant », au risque de blessures graves pour les militant-e-s. Nous dénonçons également la criminalisation de luttes
politiques comme la nôtre, et l'utilisation de procédures propres à l'anti-terrorisme à des militant-e-s politiques.
Malgré la répression policière disproportionnée que nous subissons depuis plusieurs mois, nous poursuivons notre lutte pour des montagnes sans lignes à très haute tension : LA THT NE PASSERA PAS ! RTE DEGAGE !
L'action s'est d'abord déroulée dans une ambiance « bon enfant », sans dégradations matérielles (ont été utilisés seulement du scotch autour des barrières et des sacs poubelles sur les caméras de vidéosurveillance), avec toutes les précautions nécessaires pour assurer la sécurité des miltant-e-s et des automobilistes (gilets jaunes, rubalise). La grande majorité des automobilistes nous ont témoigné leur solidarité par leurs encouragements et leurs dons.
Les premiers gendarmes présents sur place se sont contentés de prendre des photos à distance. Aucune discussion n'a été engagée avec eux. Quelques dizaines de minutes plus tard, l'arrivée des gendarmes du PSIG (Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) a radicalement changé les choses : sans tenter de bloquer la circulation pour intervenir en sécurité, une dizaine de gendarmes se sont rapidement dirigés vers les barrières de péage où nous continuions tranquillement notre action. Nous nous sommes alors rassemblés et avons commencé à marcher normalement en direction opposée pour nous mettre en sécurité
derrière les glissières de sécurité de l'autoroute. Sans aucune tentative de discussion, ni aucune sommation, plusieurs militant-e-s se sont vu-e-s plaqués violemment au sol, en plein milieu des voies d'autoroute alors même que la circulation continuait ! Surpris et choqués de la violence de l'intervention, à la fois disproportionnée par rapport au caractère « bon enfant » de l'action, et extrêmement dangereuse pour notre sécurité, nous nous sommes dispersé-e-s dans une
pseudo-échauffourée, au cours de laquelle un militant a été blessé au nez. Les gendarmes réservistes prétendument blessés n'ont hérité que d'égratignures liées à l'amateurisme de leur intervention.
3 camarades ont notamment été plaqués au sol et immobilisés par des clés de bras et des étranglements, sous le regard médusé des automobilistes circulant au milieu de cette mêlée ! Ils ont été placés en garde à vue à Gap, puis relâchés en soirée, après avoir été constamment encouragés par un comité de soutien festif et déterminé.
Nous dénonçons la violence et l'amateurisme de l'intervention du PSIG, qui aurait pu conduire à un grave accident, alors même que nous avions jusque-là nous-même assuré la sécurité de notre action. Cette brigade d'intervention n'en est pas à son coup d'essai puisqu'elle s'était déjà
illustrée en mars dernier lors d'une violente charge nocturne, armés d'un couteau, sur des militant-e-s occupant le toit des locaux de RTE (filiale d'EDF) à St Crépin, ayant entrainé la chute du toit d'une camarade qui avait été gravement blessée (fracture d'une vertèbre et du
coude).
Sous couvert d'état d'urgence permanent, les flics de tous poils se croient tout permis lors de leurs interventions, y compris lors de manifestations « bon-enfant », au risque de blessures graves pour les militant-e-s. Nous dénonçons également la criminalisation de luttes
politiques comme la nôtre, et l'utilisation de procédures propres à l'anti-terrorisme à des militant-e-s politiques.
Malgré la répression policière disproportionnée que nous subissons depuis plusieurs mois, nous poursuivons notre lutte pour des montagnes sans lignes à très haute tension : LA THT NE PASSERA PAS ! RTE DEGAGE !
Cordialement
A Antoine