Florence était non seulement une sportive accomplie mais aussi une femme engagée pour la paix. Elle n’avait d’ailleurs pas hésité à devenir la marraine des « Voiles de la paix en Méditerranée » initiées à Marseille par le Mouvement de la paix, la CMCAS et un large collectif d’organisations, à l’occasion de la Journée internationale de la Paix le 21 septembre par l’ONU. Elle était ainsi présente à la conférence de presse à la base nautique de la CMCAS de la Pointe Rouge qui annonçait le projet dès 2012, comme en témoigne la magnifique photo ci jointe. Son témoignage résonne dans nos mémoires avec force :
« En mer, au large, pas de frontière, plus de race, une seule, celle des marins…et puis les éléments, la nature et l’immensité. J’ai grandi dans cet esprit et en tant que « citoyenne du monde » je suis pour la paix dans le monde. Entre 2004, j’ai fait un voyage entre les Saintes- Marie-de-la-mer et Jérusalem pour y apporter un message de paix, puis la route d’Elyssa, course pour la paix en Méditerranée en 2006 et 2007. La paix et seule la paix peut sauver notre belle planète et construire le monde de demain avec les enfants. Bravo à cette belle initiative des Voiles de la Paix en Méditerranée. Je suis une maman et nos enfants ne doivent pas mourir à la guerre mais au contraire se battre pour la paix ».
Elle avait aussi honoré le mensuel pacifiste Planète Paix de sa plume (cf. pièce jointe) pour célébrer le 21 septembre, avec l’article « la paix a le vent en poupe ». Son engagement indéfectible pour la paix l’avait amenée à signer l’Appel « En marche pour la paix », dans l’espoir que d’autres suivent son sillage.
En mémoire de Florence, l’aspiration des peuples à la paix doit continuer à monter en puissance dans notre pays et le monde, pour qu’enfin ce soit la « culture de la paix », définie par l’UNESCO, qui soit au cœur de notre présent et de la construction de l’avenir, dans une période où la « culture de la guerre », insidieusement, met le monde en danger.
La démilitarisation des relations internationales et des « esprits » est un préalable indispensable au respect des droits humains, dont le droit à la paix pour tous.
Si les pacifistes aujourd’hui sont en deuil, ils continueront à porter avec fierté l’aspiration à la paix et à la fraternité de Florence Arthaud, pour abolir la guerre et tout ce qui divise, car il ne peut en être autrement pour les êtres humains et leur planète, érigée en maison commune.
Président du Comité 05
Rédacteur en Chef de Planète Paix
Le 10 mars 2015