Les présidents de la FNARS, d’Emmaüs France, de Coorace, du Mouvement National des Chômeurs et Précaires et du collectif Alerte interpellent dans un courrier daté du 26 février 2015, le Premier Ministre sur la situation des travailleurs pauvres.
7,5% des travailleurs vivent en France avec moins de 987€ par mois. Ils sont confrontés à des difficultés pour se loger, s’alimenter, se soigner ou se déplacer. Pour eux, l’emploi n’est ni synonyme de progression sociale ni de rempart efficace contre la peur du déclassement.
Dans une lettre envoyée ce jeudi 26 février, les présidents appellent le Premier Ministre à les soutenir, par une réforme ambitieuse de l’aide aux travailleurs pauvres et par l’ouverture de travaux pour identifier les mesures à leur proposer avant qu’il ne soit trop tard et que leur pauvreté puisse les conduire à l’exclusion.
Alors que le Premier Ministre annoncera le 3 mars prochain la suite du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté, il est indispensable qu’il prenne en compte les besoins des travailleurs pauvres.
