La Banque de France a publié, le 31 mars 2014, les résultats de l’enquête typologique sur le surendettement des ménages en 2012.
Comme les années précédentes, ce sont en majorité les personnes vivant seules (64,4%) et sans personnes à charge (51,5%), qui sont le plus touchées. Si les tranches d’âge des 35 à 54 ans restent les plus représentées (53,4%), celles des plus de 55 ans continuent de progresser (passant de 12,6% à 22,5% entre 2001 et 2012). Dans 78,3% des cas, les personnes surendettées sont locataires, mais la part des propriétaires et accédants à la propriété augmente légèrement en raison, notamment, d’inflexions dans la pratique des commissions de surendettement qui ne jugent plus forcément un dossier de surendettement irrecevable quand un bien immobilier est recensé.
Par ailleurs, 48,4% des personnes surendettées sont soit au chômage, soit sans profession, soit sans activité (invalidité, congé maladie de longue durée, congé parental) et leur niveau de revenu reste faible (49,2% ont des ressources inférieures ou égales au Smic, 10,9% au RSA socle pour deux personnes). En conséquence, plus d’un dossier sur deux (53,4% en 2012, contre 52,5% en 2011) se caractérise par une absence de capacité de remboursement. L’endettement est le plus souvent mixte, combinant des dettes à la consommation (crédits renouvelables, découverts, etc.) et des arriérés de charges courantes (dettes de logement, d’énergie, dettes fiscales, etc.).
En 2012, le niveau d’endettement moyen par dossier s’établit à 38 064 euros, contre 36 500 en 2011.