Le gouvernement a présenté fin septembre le projet de loi de finance 2014.
Ce projet s’inscrit dans la logique des précédents budgets d’austérité, notamment ceux de 2011 et de
2012. Il prévoit 18 milliards d’euros de restriction, dont 15 devraient provenir de coupes importantes dans les dépenses publiques, auxquelles il faut ajouter les 6,5 milliards dus à la hausse de la TVA, non indiquée dans le projet de loi. Au total, il s’agira donc plus de 24 milliards d’euros de restriction budgétaire avec un transfert financier au bénéfice des entreprises (12 milliards d’euros de baisse d’impôts) et au détriment des ménages (11 milliards d’euros d’augmentation). C’est un budget de régression sociale. C’est pourquoi les groupes parlementaires du Front de gauche, à l’Assemblée et au Sénat, ont décidé de voter contre ce budget.