Invité ce matin sur la chaîne de radio RTL, Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à utiliser le mensonge pour tenter de décrédibiliser la CGT.
En attribuant l’opinion de la CGT sur les élections présidentielles à mon « appartenance au Bureau politique du Parti Communiste », le président de la République-candidat travestit la réalité des faits. Je rappelle que cela fait plus de 10 ans que je ne siège plus dans une instance de direction d’un parti politique.
Il voudrait croire qu’il y a un fossé entre la grande majorité des adhérents de la CGT et ses dirigeants sur l’appréciation de son bilan. Mais la seule citation de son nom provoque des réactions hostiles dans diverses manifestations publiques et pas seulement dans les meetings de la CGT !
Plombé par un bilan calamiteux et en difficulté pour faire adhérer à son projet d’austérité et de régression sociale et à la droitisation de son discours, Nicolas Sarkozy tente à travers le mensonge de ressusciter la peur du rouge.
Cette attitude à l’égard du premier syndicat du pays n’est pas digne du président de la République d’un pays démocratique.
Montreuil, le 6 avril 2012