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Même les plus réformistes du Centre finissent par dire qu'il « faudrait corriger les inégalités » tellement ils ont peur des conséquences politiques. La situation est effectivement scandaleuse : Alors que la richesse du pays a doublé en quinze ans, 8 millions de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Le règne de la droite et des privilégiés du capitalisme est défendu par une classe dirigeante qui concentre entre peu de mains d'énormes moyens d’influence et possède ainsi un immense pouvoir. Ce n’est pas sans raison qu’on peut parler du « Président des riches ». Nous voulons agir pour que cela cesse, tout de suite. C'est urgent !Il faut des mesures immédiates de justice sociale : augmenter les salaires, les pensions et les minimas sociaux (pas de salaire au-dessous de 1 700 euros et pas de minimas sociaux détachés du SMIC) ; rétablir la protection sociale et le droit aux soins ; prendre tous les moyens pour une égalité entre femmes et hommes, au travail et dans l’existence ; élaborer un nouveau Code de la nationalité pour fermer la porte aux xénophobes ; etc. OUI, TOUT PEUT CHANGER !L’argent existe. Donnons-nous les moyens du changement. Face au rejet croissant du capitalisme, refusons les discours sur la fatalité de « la crise ». Ce pays est pillé par des profiteurs ! Pour utiliser autrement les richesses, il faut des mesures radicales. On ne peut plus laisser les banquiers spéculer. Il faut protéger les petits épargnants en fermant la Bourse et en développant les institutions publiques comme la Caisse des dépôts. Les salariés doivent avoir les moyens de maintenir des entreprises utiles. Oui, il faut que les citoyens prennent le pouvoir sur l’économie et l’appareil d’État :
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