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Violence et mépris

La violence, c'est celle des mesures d'austérité annoncées par Fillon. C'est aussi la montée du chômage, surtout celui des seniors ou des femmes.

 

Le mépris, c'est celui avec lequel nos élites politiques traitent les citoyennes et les citoyens. Non contents de nous faire payer leur crise, ils nous prennent pour des cons !

 

Frédéric Lefebvre ne brille ni par son intelligence ni par la finesse de ses discours. Il vient toutefois de battre un record en déclarant : « Pourquoi est-ce si difficile pour la France de faire baisser le chômage ? Il faut dire la réalité : parce qu'on a un taux de natalité beaucoup plus important que beaucoup d'autres pays ». Il n'y a eu pourtant aucune réaction du gouvernement pour contredire cette stupidité. Au contraire, Xavier Bertrand a, de façon moins stupide, défendu la même explication en « oubliant » les conséquences de la politique gouvernementale : réforme des retraites et coupes dans le secteur public, radiations de chômeurs… Pour eux, le « bas peuple » ne comprend rien et gobe tout, aussi bien que les « journalistes » de la télé. Quel mépris pour les citoyens ! Cette manière de dire : « on n'y peut rien et on ne fera rien pour vous » est aussi une insulte pour les chômeurs.

 

Le rapport d'un parlementaire UMP sur les fraudes sociales a fait la une des médias. Il passait toutefois sous silence le fait que les fraudes des employeurs représentent 10 fois plus que celles des allocataires. Ces derniers sont pourtant l'objet d'une surveillance proportionnelle à leur pauvreté, les obligations imposées aux « bénéficiaires » du RSA étant bien plus vexatoires et inquisitoriales. Le coût des « petites fraudes » est dérisoire mais cela n’empêche pas de tomber à bras raccourcis sur la délinquante qui n’a pas déclaré quelques heures de ménage. Quelle insulte pour les chômeurs !

 

Ce gouvernement annonce un renforcement des contrôles des pauvres et « oublie » de prendre des mesures contre les patrons qui, par leurs fraudes, ruinent la sécurité sociale.

 

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