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L'emploi dans les Hautes-Alpes

Chômage Les chiffres inquiétants des Hautes-Alpes

C’est un véritable bond que vient de franchir le chômage en l’espace d’un an dans les Hautes-Alpes. De janvier 2010 à janvier 2011, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans activité dans le mois) a crû de près de 12 % dans le département, alors qu’il progressait légèrement de 1,4 % à l’échelle de l’hexagone ou dans le département voisin des Alpes-de-Haute-Provence.

Même si le taux de chômage reste relativement bas dans les Hautes-Alpes, ces chiffres sont inquiétants. D’autant qu’ils touchent toutes les tranches d’âge, faisant du département le dernier de la classe dans toute la région.

Ainsi, alors que le chômage des jeunes recule de 0,1 % en Provence-Alpes-Côte d’Azur, il continue de progresser dans les Hautes-Alpes.

Vis-à-vis des autres départements, les Hautes-Alpes se singularisent par une plus grande progression du nombre d’inscrits de moins d’un an.

« Le département des Hautes-Alpes est fortement dépendant, de par sa structure économique, des activités “saisonnières”. Sa véritable entrée dans la crise a été retardée par rapport à d’autres départements plus sensibles aux phénomènes conjoncturels, tels que les Alpes-Maritimes par exemple. Nous pouvons considérer la véritable dégradation du marché du travail des Hautes-Alpes davantage au cours de l’année 2010 sachant que ce département reste le moins touché de la région avec un taux de chômage de 7,6 % à la fin septembre 2010 », indique Boris Orcel de Pôle Emploi.

Selon les statistiques de l’organisme, c’est le secteur de Gap qui est le plus touché par la dégradation économique, alors que Briançon s’en sort bien mieux.

À l’appui de ce constat, Pôle Emploi effectue plusieurs différences entre les deux zones. Tout d’abord, l’augmentation des entrées au chômage des demandeurs d’emploi se poursuit sur le secteur de Gap avec une hausse de 2,2 % en cumul annuel (contre une baisse de 2,3 % dans le secteur de Briançon).

« Les motifs d’entrée suite à un licenciement autre qu’économique et les premières entrées demeurent en augmentation annuelle » indique Pôle emploi.

Les Hautes-Alpes sont également caractérisées par la limitation de la hausse des offres d’emplois enregistrées : + 4 % pour Gap contre + 7 % pour Briançon.

« Pour mémoire, au 31 décembre 2009, la zone de Gap avait été davantage touchée par des pertes d’emploi salariés que celle de Briançon (respectivement-2,3 % et -1 %) », poursuit Boris Orcel.

par la rédaction du DL le 15/03/2011 à 05:00

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