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Retraites

Une manifestation en forme de post-scriptum à Gap

Les syndicats ont rappelé par cette manifestation - sans doute la dernière sur le sujet - qu’ils étaient toujours aussi opposés à la loi sur les retraites. (Le DL / Vincent OLLIVIER)

Les syndicats ont rappelé par cette manifestation - sans doute la dernière sur le sujet - qu’ils étaient toujours aussi opposés à la loi sur les retraites. (Le DL / Vincent OLLIVIER)

«On lâche rien.» Le slogan des manifestations contre les retraites a resurgi hier dans les rues de Gap.

Ils étaient entre 200 (selon la police) et 250 (selon les syndicats) à se rassembler sur la place de la République. À Briançon, ils étaient moins d’une trentaine. Pas de jeunes, une mobilisation bien moindre qu’au plus fort du mouvement : cette manifestation a pris des allures de post-scriptum après deux mois intenses. Pour les responsables syndicaux à l’instar de Philippe Cottet (CGT), il s’agissait de signifier au gouvernement que «la loi est votée, la loi est promulguée, mais la lutte continue».

Pour Patrick Prost (CFDT), comme pour Magali Bailleul-Vautrin (FSU), le gouvernement a eu gain de cause, mais la mobilisation «a gagné la bataille des idées».

L’unité intersyndicale qui avait prévalu jusqu’ici n’a pas été reconduite. Hier, seules la CGT, la CFDT, FSU et Solidaires ont appelé à manifester. Solidaires, par la voix de Joël Brochier, a d’ailleurs fait entendre sa différence et exprimé ses regrets que le mouvement n’ait pas pris l’orientation d’une grève générale.

D’autres combats attendent les organisations syndicales dès les prochains jours, avec une mobilisation pour les retraités, le pouvoir d’achat ou la dépendance le 25 novembre.

par la rédaction du DL le 24/11/2010 à 05:00

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