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ENSEMBLE 05 - Page 553

  • Changement de calcul des indemnités journalières

    Des économies sur le dos des malades !

    lundi 2 août 2010

    Le gouvernement a préparé un décret changeant le mode de calcul des indemnités journalières. Celles-ci ne seront plus calculées sur la base de 360 jours mais sur celle de 365 jours entraînant une baisse de l’indemnisation de 1,5 à 2%.

    Après la fiscalisation des indemnités journalière liées aux accidents du travail et maladies professionnelles, ce nouveau dispositif vise à faire pression sur les salariés en réduisant leur pouvoir d’achat pour les dissuader de s’arrêter.

    L’acharnement visant à culpabiliser les malades devient indécent surtout au moment où la dégradation de la santé au travail devrait amener le patronat et le gouvernement à ouvrir le dialogue et procéder aux changements nécessaires.

    L’autre objectif est celui de la réduction des dépenses, car cette mesure qui peut apparaître pour certains anodine, permettra une économie de 130 millions d’Euros par an !

    Après la soi-disant justice fiscale, le gouvernement nous présente sûrement une mesure de justice sociale !

    Est-ce aux salariés de payer les conséquences de la crise dont ils ne sont pas responsables et de supporter les efforts de redressement de notre économie ?

    Où sont les efforts demandés aux banques, aux actionnaires des entreprises ?

    Ce ne sont pas les malades qu’il faut pénaliser mais les entreprises qui n’assurent pas leur devoir de protection de santé des salariés.

    La CGT a voté contre ce projet de décret qui a été rejeté à l’unanimité du conseil de la CNAMTS du 29 juillet 2010.

    Montreuil, le 2 août 2010

  • Tribune de Clémentine Autain

    clem2.pngLa gauche radicale doit sortir du concours de nains politiques

    Vous trouverez ci-dessous ma tribune publiée hier jeudi 29 juillet dans Libération.

    Bonne lecture !

     

    Clémentine Autain

     

    A un moment où les crises sont sociales, économiques, écologiques et démocratiques, les potentialités critiques sont immenses. Combien d’acteurs syndicaux ou associatifs se mobilisent contre les reculs des droits et libertés mais enragent de ne pouvoir adosser leur action sur une dynamique politique conséquente ? Le paradoxe est là : alors que la légitimité du capitalisme est en berne, les forces qui la contestent n’arrivent pas à faire émerger une alternative politique tangible, crédible, audible.

     

    Si les résistances ne manquent pas, leur convergence reste à construire. Pour cela, la gauche de transformation sociale et écologique doit à la fois se recomposer et innover. Sortir du concours de nains politiques pour se donner les moyens de gagner et de changer les conditions de vie du plus grand nombre n’est pas une tâche facile. Des «comités Juquin» aux collectifs antilibéraux, en passant par la CAP ou «l’appel Ramulaud», on ne compte plus les rendez-vous manqués… Qu’est-ce qui, fondamentalement, a toujours rendu impossible depuis vingt ans le rassemblement de l’autre gauche ?

     

    Mon hypothèse, c’est que nous ne croyons pas vraiment en nous-mêmes. Nous ne prenons pas au sérieux notre capacité à être majoritaire et à peser sur le cours des choses. C’est la peur de gagner, la peur des victoires qui nous mettraient devant des responsabilités nouvelles. La pureté du discours, fut-elle au prix de la solitude et de la marginalité, importe alors plus que la mise en commun de nos forces. Ici et là, on préfère aussi se concentrer sur la survie de l’appareil ou d’une tradition que de jouer grand angle, par fidélité à l’histoire, par défiance à l’égard des autres cultures, par peur de lâcher la proie pour l’ombre. Les divergences entre socialistes ne sont pas plus grandes que celles qui parcourent notre espace mais ils ont compris eux (jusqu’ici) leur nécessité absolue d’être ensemble s’ils veulent compter et être en responsabilité.

     

    Il y a quelque chose de touchant à nos exigences de rigueur politique et morale mais c’est ce qui nous conduit à la marginalité. Du coup, même ces débats entre nous finissent par être vains. L’enjeu est de casser la routine mortifère entre une droite de régression et une gauche d’accompagnement. Car cette alternative n’en est pas une. Et la division du travail entre «ceux qui gèrent» et «ceux qui luttent» est un allié objectif des pouvoirs en place.

     

    C’est pourquoi nous devons tenir les deux exigences : radicalité et quête de majorités. Dès lors que l’on perd ou que l’on méprise l’une des deux, la volonté de rupture avec l’ordre existant ou la recherche de majorités - sociale, culturelle, politique -, on tue l’espoir et la possibilité du changement réel. Dans un cas, rien de fondamental n’est bouleversé. Une fois les élections gagnées, la déception s’installe, la quête du pouvoir institutionnel prenant alors très vite le pas sur le reste pour devenir une fin en soi. Dans l’autre, le vertige des écarts avec la perfection révolutionnaire - le contentement de ceux qui «n’ont pas trahi» ni passé aucun compromis - n’a pas permis non plus de changer la donne, empêchant même de travailler intellectuellement les contradictions inhérentes à la difficulté de transformer.

     

    C’est d’abord dans la remise en marche d’une «utopie concrète», d’un nouvel imaginaire politique, d’une vision partagée des ruptures nécessaires que nous puiserons le souffle nécessaire. Mais cette exigence de radicalité doit s’accompagner d’une quête acharnée de constitution de majorités. Cela suppose de savoir évoluer sur l’étroite ligne de crête qu’implique la tension entre réformes et révolution et d’accepter d’être perméable aux mouvements de la société, de ne pas figer une ligne stratégique hors du temps au risque de la paralysie et de l’inefficacité. C’est pourquoi les formes et les conditions de l’indépendance vis-à-vis du PS doivent pouvoir être discutées, pesées et repesées.

     

    Une recomposition s’impose. Choisir entre Lénine et Trotsky n’a plus de sens, ce qui a fondé l’existence séparée entre le Parti communiste français et la Ligue communiste révolutionnaire est dépassé. Apparues en marge du mouvement ouvrier et de la gauche politique, les questions écologiques doivent maintenant s’articuler aux exigences sociales. Les déçus de la social-démocratie cherchent aujourd’hui en dehors du PS une gauche digne de ce nom. Faire cause commune ne signifie pas dissoudre les identités.

     

    Que chacun cultive son petit pré carré est une chose ; que l’on s’enferme dans le monolithisme en est une autre. Nous avons à inventer une force politique capable de faire vivre le pluralisme, de favoriser l’initiative spontanée, originale et ludique, de fonctionner de façon moins pyramidale sans perdre en efficacité. Ce travail appelle d’autres pratiques militantes et une démarche inédite, un chantier commun au sein duquel chacun - organisations et individus - soit ouvert aux apports des autres.

     

    Le temps des avant-gardes éclairées et des partis guides est révolu. Des coopérations nouvelles sont à imaginer avec les mouvements de la société, les syndicats, les intellectuels critiques, les quartiers populaires - ce qui ne signifie pas seulement débaucher au moment des élections telle ou telle personnalité de la société civile mais bâtir des cadres collectifs et pérennes d’élaboration. L’aggiornamento idéologique passe par cet effort de novation des formes. La refonte d’une espérance, moteur de mobilisations populaires et donc d’émancipation humaine, est à ce prix.

     

    Dernier ouvrage : «Transformer à gauche» (Seuil, 2009).

     

  • Inscription à l'Université d'été de la FASE: Aubagne 2010

    Ce courrier pour vous inscrire mais aussi pour diffuser autour de vous et faire inscrire.JC Eyraud

    Ces journées seront un moment de travail et d’échanges, dans un cadre convivial, à Aubagne. Avec pour fil conducteur « Une révolution démocratique nécessaire et possible », seront abordées les dimensions de changement possibles, les transformations nécessaires en termes d’objectifs et de production, la forme politique que nous voulons à la lumière de l’existant et de sa nécessaire transformation (organisations, institutions, mobilisations) et enfin les pratiques à développer pour que les citoyens-nes soient acteurs des changements.

    Ateliers, soirées, plénières se succéderont permettant ainsi à chacun, d’échanger, de confronter…« le désir de création ou de « créativité » surgit  comme besoin social ».

    Informations pratiques (voir aussi fichier joint)

    Vous retrouvez tous les documents à télécharger à : http://lafederation.org/index.php?option=com_content&view=category&id=156:universite-dete-du-26-au-29-aout-2010&Itemid=162


    - Lieu centre des congrès Agora Avenue des Paluds 13400 Aubagne www.agora-congres.com

    Pour la formation des élu-e-s et agents territoriaux, vous avez le documents d'inscription en pièces jointes

    - Accès :

    • en train

    3 h 15 de Paris par TGV : Marseille + TER Marseille-Aubagne (toutes les 10 minutes)
    25 mn de Aix en Provence, 30 mn de Toulon
    Des navettes accueilleront les participants à leur arrivée.

    • en voiture

    autoroutes à proximité (voir carte), 5 mn du centre ville (A8 - A52 - A501)
    le covoiturage est vivement conseillé
    pour cela, une bourse au covoiturage sera mise en ligne rapidement, vous pourrez déposer vos annonces.

    • en avion (pas bien !)

    30 mn de l'aéroport Marseille-Provence

    N'oubliez pas d'organiser autour de vous le co-voiturage, c'est souvent la meilleur solution pour un coût modéré

    - Hébergement :

    • hôtels (voir fichiers joints)
    • camping (voir fichiers joints)

    La Ribassée, prairie arborée agrémentée de tables de pique nique. L'aire est dans un espace clos planté en
    partie pins, trois restanques ont été aménagées de façon à pouvoir accueillir chacune quatre ou cinq campingcars.
    Stationnement illimité.
    3€ par jour (vidange comprise) - 1.5€ (vidange seul). 25 emplacements
    contact : La Ribassée 13780 Cuges les Pins Tél : 04 42 73 84 18
    OK Corral
    branchement eau et électricité, cabine sanitaire privée, piscine, restaurant et parking.
    29€ la nuit + 4 entrées au Parc 2 jours/ 1nuit
    RN 8 13780 Cuges les Pins
    Tél : 04 42 73 80 05 http://www.okcorral.fr /
    pour les autres types d'hébergements (gites, chambres d'hôtes...)
    http://www.oti-paysdaubagne.com

    • coût et inscription

    70€ hors hébergement, comprenant six repas + participation à l'ensemble des débats de l'Université d'été.
    Toute personne pouvant faire un don supérieur contribue au financement des invités (hébergement, déplacement).
    Les dépenses occasionnées aux participants par l'université d'été peuvent faire partie des dons et soutiens à une
    activité culturelle et politique et donc faire l'objet d'une réduction d'impôt (66%).

    • Inscriptions

    Bulletin d’inscription ci-joint
    Contacts pour renseignements complémentaires  aubagne2010@laposte.net

    Contacts : Roland Mérieux ( 06 80 62 62 30) Michel Rousseau ( 06 07 88 06 97) Lionel Chassaing (06 24 88 67 77)

    Amicalement,

    !cid_CDCD6EDEA91947339368FAC0DA13E1C9@PCClaude.png

     


    _______________________________________________
    Fase-corresp mailing list
    Fase-corresp@lafederation.org
    http://lists.lafederation.org/mailman/listinfo/fase-corresp

  • "MA" GAUCHE par Edgar Morin

    Nous sommes dans une Phase régressive de l'histoire, dit Edgar MORIN.

    Dès lors, comment à la fois résister et régénérer la pensée politique?

    QUE FAIRE ?

    LIRE l'article paru dans l'Humanité Hebdo de cette semaine.

    PAGE N° 1

    PAGE N° 2