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  • Vers une ratification « rapide » du Pacte budgétaire par la France: François Hollande renie sa parole, les électeurs doivent être consultés

    Á l'issue du sommet européen des 28 et 29 juin, le président de la République vient d'annoncer qu'il va demander au Parlement une ratification « rapide » du Pacte budgétaire. Il renie ainsi l'une de ses principales promesses électorales, celle de renégocier ce traité. Les décisions du sommet européen ne comportent en effet aucune mesure de nature à stopper la plongée aujourd'hui engagée de la zone euro dans un gouffre économique, social et démocratique. La ratification du Pacte budgétaire et les politiques d'hyperaustérité qu'il commande vont au contraire accélérer cette plongée. Pour Attac, la seule manière d'éviter ce désastre est que les citoyens s'emparent du débat et exigent d'être consultés par un référendum.  

     

    Durant la campagne électorale, François Hollande avait affirmé de façon répétée que la France ne ratifierait pas le Pacte budgétaire sans l'avoir renégocié de façon substantielle. Il avait précisé lui-même les trois points clés de cette renégociation: la possibilité pour la Banque centrale européenne de financer directement les États, la mise en place d'euro-obligations pour que les pays de la zone euro puissent emprunter solidairement, et des mesures de relance de la croissance en Europe. Sur ces trois points, et malgré l'enthousiasme habituel, après chaque « sommet de la dernière chance », des éditorialistes et des marchés financiers devant  « des mesures enfin courageuses et décisives »,  l'échec est total:

    non seulement la BCE ne financera pas directement les États, mais elle n'aura plus besoin, après le sommet du 28-29 juin, d'acheter des obligations des pays attaqués par les marchés financiers, comme elle avait du le faire à son corps défendant – en 2011. Désormais, c'est le Fonds européen de stabilité financière (puis le Mécanisme européen de stabilité qui va lui succéder) qui interviendra pour réduire la pression sur les États attaqués. Même le FESF (puis le MES) ne pourront pas être financés directement par la BCE : ils devront se financer eux-mêmes sur les marchés. En outre les pays recourant à l'aide du FESF-MES – comme l'Espagne et l'Italie très prochainement - devront signer un mémorandum les soumettant à la Troïka (Commission, BCE, FMI) ;
    la perspective des euro-obligations est remise aux calendes grecques, et même pas évoquée dans les conclusions du sommet ;
    quant au « pacte pour la croissance » de 120 milliards d'euros, c'est une opération de communication politique sans grande signification économique. 60 milliards proviennent de fonds structurels « redéployés »: des sommes déjà votées et programmées pour 2012-2013. C'est comme remettre un cadeau dans son emballage pour l'offrir à nouveau... L'autre moitié sont des prêts hypothétiques de la Banque européenne d'investissement pour des « grands projets » d'investissements privés dont on ne connaît encore rien.  

     

    Ce sommet européen marque une étape supplémentaire dans la décomposition des solidarités et de la démocratie en Europe. Même si les trois promesses de François Hollande étaient pour nous très insuffisantes pour remédier à la crise, leur abandon signifie un renoncement à tout espoir d'enrayer la catastrophe qui s'annonce. En France et en Europe, il appartient aux mouvements sociaux et citoyens de s'opposer à cette démission des dirigeants européens. La pétition initiée par  Attac et La Fondation Copernic peut être un outil en ce sens (http://www.france.attac.org/lettre-ouverte-francois-hollande-pour-un-referendum-sur-le-pacte-budgetaire).


    Attac France,

    Paris, le 30 juin 2012



  • # Echos des oiseaux - les infos de la Cie Le pas de l'oiseau - www.lepasdeloiseau.org

    "L'héritage" au Festival Off d'Avignon

     
          du 7 au 28 juillet à 12h45- Théâtre de la Bourse du Travail CGT- Avignon
    Informations/réservations 06 87 34 82 87
     
     
    Mise en bouche  les vend. 29 et sam. 30 juin à 21h - au Café du Peuple - Veynes (05)
                                                                                                                                Informations/réservations 04 92 43 37 27
         
    Au Villard, depuis la mort du vieil agriculteur Joseph Barbayer, tout le monde est en effervescence, à commencer par le conseil municipal. Il y a de quoi : Joseph a légué tout son patrimoine à la commune, à la  condition d'y instaurer le communisme.
    C'est l'histoire d'un village, comme il en existe des milliers, avec sa mairie, sa chorale, son café du commerce.
    C'est l'histoire d'Émilie et de Martin, qui vont rompre leurs solitudes, réapprendre à rêver, à aimer...
    C'est l'histoire joyeuse d'un mort qui donne de la vie, d'un conteur qui cherche un héritage, d'une table de conseil municipal qui n'en croit pas ses oreilles …

    L'héritage, conte humain plus que militant, repose à  sa manière la question des chemins d'émancipation.
     Peux-on transformer la réalité ? Comment réinventer le vivre ensemble ? Quelle place pour la transmission et l'engagement dans nos vies ?


    Plus d'infos
    Cie Le pas de l'oiseau
    33 rue Jean Jaurès - 05400 Veynes
    Contact  : 09 63 55 78 80

  • Vandana Shiva : Le bonheur national brut est un antidote à notre monde consumériste



    Publié par : http://www.novethic.fr
    Le : 20-06-2012

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    Grande voix du Sud contre la mondialisation néolibérale, Prix Nobel
    alternatif 1993, Vandana Shiva a fondé en 1990 l'organisation Navdanya
    qui milite pour la biodiversité et contre les OGM et la brevetabilité du
    vivant. A quelques jours du Sommet Rio+ 20, elle explique ses attentes
    mais aussi ses vives critiques sur les négociations internationales.

    Novethic : Le monde a beaucoup changé depuis le Sommet de la terre qui
    s’est tenu à Rio en 1992. Quels ont été, à vos yeux, les plus grands
    changements ?

    Vandana Shiva : Les changements majeurs des ces vingt dernières années
    ont été la naissance de l’OMC, l’entrée de la globalisation dans un
    nouvel âge et la liberté d’action de plus en plus grande laissée aux
    multinationales du fait d’un processus de dérégulation du commerce et de
    la finance. C’est ce processus de dérégulation qui est à l’origine de la
    crise mondiale dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. C’est lui
    qui est à l’origine de la crise de la dette de la zone euro. C’est lui
    qui tue nos agriculteurs (250 000 paysans se sont suicidés en Inde ces
    vingt dernières années). Tout est lié. La prise de pouvoir par des
    sociétés transnationales, qui régentent de plus en plus nos vies et
    dominent le monde, s’est traduite par l’affaiblissement des Etats et de
    la démocratie, et par l’érosion de la démocratie économique :
    fragilisation des droits des travailleurs et effritement des retraites.
    Nous assistons depuis vingt ans à l’explosion d’une bulle forgée sur des
    mythes tels que la croissance du PIB, qui entraîne dans sa chute de
    nombreux hommes et femmes. Tout en renforçant les institutions mises sur
    pieds en 1992, comme la Convention sur la diversité biologique et la
    Convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, il
    nous faut, aujourd’hui, re-réguler le système de manière démocratique.

    Qu’attendez-vous de Rio + 20 ? Pensez-vous qu’un réel changement peut
    émerger de ce sommet ?

    Le changement viendra de vrais rassemblements, de rassemblements
    diversifiés. Et non d’un groupe de pays inféodés à des multinationales
    comme Monsanto fortement impliquées dans la création de l’OMC. Ce sont
    ces multinationales qui cherchent à démanteler les traités sur le
    changement climatique, la limitation des gaz à effet de serre et la
    protection de la biodiversité. Ce sont elles qui marchandisent la
    nature. Ces Etats viendront à Rio pour repeindre en vert cette économie
    de la cupidité en se dissimulant derrière le paravent d’une « économie
    verte ». Les Etats croient diriger le monde ; ils ne dirigent rien du
    tout et ne construisent rien de nouveau. Ils se contentent de tenter de
    sauver un modèle à bout de souffle, destructeur et paralysant. Le
    système financier est devenu ingérable. Sans l’argent des contribuables
    qui a permis son sauvetage, il aurait déjà disparu. A côté du Sommet des
    Etats se tient le sommet des peuples, des mouvements qui militent pour
    un développement écologique et véritablement durable, pour la justice
    sociale et la démocratie. Ce sera un bras de fer entre deux visions du
    monde, entre deux paradigmes opposés. Le résultat de ce combat entre ces
    deux visions du monde déterminera le futur de l’humanité. En démocratie,
    ce sont les peuples qui gouvernent et décident des changements. Nous
    avons, depuis 300 ans, fondé nos vies, nos sociétés, nos économies sur
    les droits des capitaux. Il nous faut maintenant réfléchir à la façon de
    nous recentrer sur les droits de la nature et les droits des hommes qui
    font partie intégrante de la nature. Je demeure optimiste. Le processus
    de transformation est en route.

    Le premier ministre du Bhoutan, Jigme Thinley, a présidé en avril
    dernier à l’ONU une conférence sur le thème du Bonheur national brut,
    cet indicateur étant là-bas une véritable statistique nationale
    officielle. Cet outil pourrait-il aider la communauté internationale à
    définir un nouveau paradigme économique ?

    Oui, je le pense. Car, le Bonheur national brut confère aux personnes le
    sens de leur propre dignité. Les membres de la délégation Bhoutanaise,
    emmenée par le roi et le premier ministre, venus assister à cette
    réunion internationale à l’ONU, ne portaient pas de costumes ni de
    cravates, mais leurs habits traditionnels. Ils ne se sont pas pour
    autant sentis inférieurs. Le Bonheur national brut permet aux gens
    d’être sûrs et fiers d’eux-mêmes parce qu’il promeut une certaine vision
    du monde et le sentiment d’une interdépendance mutuelle, le sentiment
    d’être inextricablement lié aux autres et à ce qui vous entoure. Le BNB
    permet en outre de prendre en compte les valeurs profondes qui créent
    une société humaine saine et équilibrée : le respect de l’autre -au lieu
    de l’avidité qui détruit nos sociétés- et le respect la nature. Il prend
    en compte le bien être des individus plutôt que le niveau de profit des
    banques. Adopter un nouvel indicateur de richesses constituerait un
    véritable antidote à notre monde consumériste. En redéfinissant ce
    qu’est le bonheur, vous redéfinissez en même temps les notions de
    satisfaction et de satiété.

    Vous avez lancé en début d’année une Campagne internationale pour la
    souveraineté des semences ? Quels sont ses objectifs ?

    Nous espérons, à travers cette campagne, pouvoir relier les milliers de
    mouvements luttant à travers le monde pour la liberté des semences comme
    Kokopelli en France qui vient d’obtenir un premier succès devant la Cour
    européenne de justice. Il s’agir d’agir globalement en construisant une
    force internationale capable de faire face aux multinationales.
    Nous voulons créer des liens entre tous les opposants à la biopiraterie.
    Chaque mouvement, devra d’ici le début du mois d’octobre, écrire sa
    propre histoire, celle de son combat contre la biopiraterie, contre le
    monopole des multinationales de l’agro-chimie et pour faire vivre la
    liberté des semences. L’an passé, nous avons publié un rapport sur les
    OGM qui témoigne de l’échec de cette technologie partout dans le monde,
    en Amérique latine, en Asie comme en Afrique. Le 2 octobre, date de
    l’anniversaire de Gandhi, nous organiserons une journée mondiale de la
    non-violence et de la désobéissance civile pour témoigner de notre
    opposition aux lois injustes. Le 15 octobre, date de la Journée mondiale
    de l’alimentation, nous organiserons une grande campagne internationale
    pour promouvoir la cause de la liberté de l’alimentation auprès du grand
    public et des hommes politiques.

    Vous évoquez Gandhi. Est-ce que les principes économiques gandhiens sont
    encore pertinents, aujourd'hui, dans notre monde globalisé ?

    Ils sont encore plus pertinents aujourd’hui que dans la seconde moitié
    du XXe siècle. Gandhi était un véritable visionnaire. Il a pressenti ce
    que notre monde deviendrait. Lorsque, dans le secteur du textile, la
    révolution industrielle anéantit l’artisanat indien, il choisit le
    symbole du rouet qu’il utilisait pour filer son habit (le dhoti) et
    démontrer que chaque indien pouvait ainsi, par des gestes simples,
    s'affranchir de l'impérialisme anglais. Nous avons fait des grains, le
    rouet d’aujourd’hui, l’emblème de notre combat pour la protection des
    semences. Pour Gandhi, les hommes ne seront libres que quand ils auront
    reconquis leur liberté économique, la liberté de satisfaire par
    eux-mêmes leurs propres besoins. Le concept de swaraj (gouvernement par
    soi-même) forme avec celui de satyagraha (le combat pour la vérité) et
    de swadeshi (autoproduction) les trois piliers de la liberté. Le
    satyagraha, le combat pour la liberté, est essentiel aujourd’hui. Les
    racines de la liberté résident dans notre courage à dire non aux lois
    injustes. C’est ce pouvoir dont nous avons le plus besoin aujourd’hui.
    Le pouvoir de dire non aux dettes injustes, à l’extraction désastreuse
    des gaz de schiste, aux royalties sur les semences injustement prélevées
    par les transnationales...

    Propos recueillis par Eric Tariant
    © 2012 Novethic - Tous droits réservés


  • Une situation paradoxale

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    Selon la plupart des médias, le Front de Gauche aurait subi une défaite, voire une déroute. Qu'en est-il vraiment ?

    En termes de fonctionnement institutionnel, les élus Front de Gauche auront sans doute peu de marges de manœuvre à l’Assemblée. Avoir un groupe parlementaire numériquement fort et indispensable à la constitution d’une majorité était l'objectif proclamé de ceux qui espéraient pouvoir peser sur les politiques publiques en négociant « chèrement » un soutien. Ce n'était pas le cas de la FASE (voir : Au sujet de la « majorité parlementaire », des élus et des mobilisations et « Sept exigences pour maintenant »). Nous aurions, certes, préféré un meilleur résultat. Mais nous avons toujours défendu une conception où le rôle des élus est de favoriser les mobilisations, d'accélérer autant que possible le dépassement de la coupure entre « luttes sociales » et politique.

    Comment le capital de voix de Jean-Luc Mélenchon a-t-il pu se dilapider, entre le premier tour des présidentielles et le second tour des législatives ?

    Rappelons-le tout d’abord : l'inversion du calendrier électoral, mis en place par Jospin en 2002, transforme les législatives en simple ratification de l'élection présidentielle. L'enjeu se trouve réduit à une sorte de « blanc-seing » au Président, accompagné d'un vote pour le député qui « aura des moyens en haut-lieu » afin de rapporter des cadeaux à la circonscription ou à ses fidèles.  

    La stratégie électorale de F. Hollande, fondée à la fois sur le retour du bipartisme et sur le présidentialisme, a renforcé l'hégémonisme du PS. Nous avons raisonné comme si le bon score de Mélenchon suffisait à créer un mouvement et qu'un rééquilibrage de la gauche allait de soi. Nous n'avons pas assez mesuré, non plus, qu'un bon score du Front de gauche aux législatives était, du point de vue des classes dirigeantes et des politiques à leur service, beaucoup plus dangereux que les 11% de Mélenchon. Voilà pourquoi le Front de Gauche a disparu des médias lors de la campagne des législatives.

    De plus, le Front de Gauche n'a pas mené les campagnes nationales qui auraient pu montrer, comme à la présidentielle, en quoi nos propositions diffèrent de celles du PS aussi bien pour les mesures d'urgence (SMIC à 1 700 €, revalorisation des retraites et des minimas sociaux, logements, etc.) que pour les perspectives de reprise du pouvoir sur l’État, les banques, les entreprises et l’économie, la transformation des institutions (la Constituante), le refus de l'Europe « austéritaire ». Une série de meetings dans les régions aurait pu présenter ces perspectives, en lien avec des porte-paroles des autres pays européens, tout en combattant le Front National.

    Et pourquoi tant d'abstentions ?

    Un élément de la crise institutionnelle est la déconsidération du Parlement au pouvoir réduit entre le Président et l'UE qui font la loi. Un autre est la reconstruction médiatique du bipartisme qui revenait à choisir entre Copé ou Ayrault comme premier ministre. Autant de facteurs explicatifs que nous connaissions. La dramatisation de la présidentielle et la volonté de virer Sarkozy avaient fait reculer l'abstention. Nous n'avons pas anticipé le phénomène inverse pour les législatives.

    Mais si l'objectif est d'articuler autrement la rue et les institutions, les mouvements sociaux et populaires et les élus, le bilan est tout différent.

    Face à la poursuite des crises, face aux limites prévisibles des réponses apportées par la nouvelle majorité, s'ouvrent devant nous d'autres possibilités que de faire de la figuration dans une Assemblée nationale aux ordres.

    Malgré tout, et loin devant EE-LV qui doit 50% de son score aux candidatures laissées par le PS, le Front de Gauche s'affirme comme une force politique qui rassemble au-delà de son noyau dur d'électeurs. Les milliers de participants aux mobilisations de la campagne présidentielle, les acteurs des assemblées citoyennes n'ont pas disparu. Ceux d'entre eux qui ont jugé plus sûr, plus utile, de voter PS, n'ont pas renoncé pour autant à leurs exigences de changement. Le Front de Gauche doit s'ouvrir pour répondre à leurs demandes de participation citoyenne.

    Comme en Grèce, le 17 juin, il est des victoires qui donnent la majorité parlementaire mais ne répondent pas à la situation. Hollande dispose de tous les leviers de pouvoir : il a maintenant « l'entière responsabilité » de la politique menée. Le PS est désormais au pied du mur de l'argent. Entre les exigences du Capital et celles des mobilisations populaires, il devra choisir sous peine de décevoir celles et ceux qui croient au changement et même de se couper de son propre électorat.

    Pour refuser que la droite et les dirigeants de l’Union européenne nous imposent leur Pacte budgétaire, la campagne politique « Non au Pacte budgétaire, pas d’Europe sans citoyens ! » permet de démystifier la pseudo « dette » et d'exiger un référendum sur le Traité européen.

    Voici l'heure des exigences, des droits nouveaux, de la transformation des institutions (au programme des journées d'été 2012 de la FASE). Ce n'est pas la menace du vote des députés du Front de Gauche - dont deux de la FASE - qui mettra le PS en difficulté. Nos élus, avec le Front de Gauche tout entier, doivent redéfinir leur rôle de députés et leur lien avec les mobilisations populaires car ce sont elles qui compteront pour la suite.

  • RIO+20: Lire un document de référence de la FASE

    Pour une transition énergétique sociale et écologique » (Un plaidoyer en faveur d’une transition énergétique embrassant la cause humaine)