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  • Elections Cantonales/Hautes Alpes Mi-mandat à la sauce gapençaise

    LU dans le DL du 7 mars 11

    gapÀ Gap-Centre peut-être plus encore qu’ailleurs, l’élection cantonale des 20 et 27 mars va revêtir un aspect hautement politique. Et symbolique.

    Roger Didier -qui a conquis le poste de conseiller général en 1998- va en effet affronter le verdict des urnes pour la première fois depuis son élection à la mairie en 2008. Ces cantonales apparaissent donc comme de véritables élections à mi-mandat et pourraient, si les choses venaient à mal tourner pour le premier magistrat de la ville, provoquer un joli coup de tonnerre dans la d’ordinaire si paisible capitale douce.

    Face à Roger Didier, la gauche se présente en ordre dispersé. Pas moins de trois candidats se verraient bien, en effet, faire tomber le maire de Gap : Marie-Jo Allemand, qui portera les couleurs du Parti Socialiste et qui sera soutenue par le Parti Communiste représenté par son suppléant Jean Arce-Menso, Christophe Peyre qui fera campagne au nom du PRG, et Jean-Claude Eyraud qui se présente pour la Fase tout en étant soutenu par Europe-Écologie Les Verts. Sans oublier le FN et son candidat, Denis Fabre. Un canton acquis en 1998 par Roger Didier… et le PRG

    Et si Jean-Claude Eyraud rappelle qu’il n’a qu’un objectif dans cette élection : « faire gagner la gauche », cette division des forces roses irrite Marie-Jo Allemand, notamment entre le PS et le PRG, et lui fait regretter que « les états majors n’aient pu s’entendre à ce sujet ».

    Christophe Peyre, lui, estime en revanche que sa candidature est tout à fait légitime : « le canton de Gap-Centre est ancré dans les valeurs du radicalisme : humanisme, laïcité… Qui sont des valeurs très actuelles ». Et de rappeler, à qui l’aurait oublié, que « les deux dernières cantonales, ici, ont été gagnées par le PRG… ».

    Oui mais entre-temps, il y eut 2007, les radiations de parti, et aujourd’hui, bien que soutenu par la majorité Dusserre, Roger Didier se présente sans étiquette. Un Roger Didier pour qui, par ailleurs, il était « inconcevable de ne pas se représenter ».

    Axant sa campagne sur « la complémentarité des mandats maire-conseiller général », son slogan “Aimer Gap” et surtout sa phrase choc “aller chercher ce que le département doit aux Gapençais” ne lui valent toutefois pas l’admiration de ses opposants de gauche.

    Ainsi Jean-Claude Eyraud rétorque « qu’en tant que conseiller général, on est là avant tout pour le département » et ajoute au passage une jolie banderille : « Après ça, on s’étonne que l’intercommunalité capote… ».

    Et même s’il souhaite « élever le débat au-dessus du simple Roger Didier », Christophe Peyre assure pour sa part que « le département ne doit rien aux Gapençais ». Quant à Marie-Jo Allemand, elle enfonce le clou avec « le programme de Roger Didier est un programme municipal ».

    Mais il se pourrait bien qu’à trois ans des municipales, et face à une absention annoncée forte, l’intérêt de ces élections pour les Gapençais puisse être là. Faire passer un message à leur maire.

    Roger Didier le sait, ce n’est pas tant sur son action au conseil général qu’il devrait être jugé. Mais bien sur celle à la mairie.

    les résultats des précédentes élections

    En 2004, Roger Didier, alors radical de gauche, avait conservé son poste de conseiller général, acquis en 1998, en sortant vainqueur d’une triangulaire l’opposant à l’UMP Véronique Schreiber-Fabbian et au socialiste Jean-Pierre Jaubert. L’actuel maire de Gap l’avait emporté d’un souffle avec 39,55 % des voix devant Jean-Pierre Jaubert (38,13 %) et Véronique Schreiber-Fabbian (22,32 %). Au premier tour, Roger Didier était déjà arrivé en tête avec 30,35 % des suffrages alors que le taux de participation avait atteint 64,43 % et 67 %.

    par la rédaction du DL le 07/03/2011 à 05:13

     

  • Comparaisons France/Allemagne On nous fait le "coup" du travail

    Pour justifier l’austérité salariale, les remises en cause de la durée légale du travail, patronat et gouvernement français tendent le piège du « coût du travail » et nous servent à l’envi des pseudo comparaisons avec l’Allemagne. Mais quelle est donc la réalité ?

    - Le niveau du « coût du travail » (salaire brut plus cotisations sociales dites patronales) est plus élevé en Allemagne de 12 %. En 2008, il est, par salarié travaillant à temps plein dans les secteurs privés concurrentiels (industrie et services), de 52 458 € en Allemagne contre 46 711 € en France.

    - Le niveau du salaire annuel brut est 34 % supérieur en Allemagne avec 43 942 € contre 32 826 € en France.

    - Le niveau du revenu net après impôt est aussi supérieur de 6 % avec 25 167 € en Allemagne contre 23 694 € en France.

    - Le PIB par heure travaillée D’après l’OCDE, le produit intérieur brut (PIB) par heure travaillée, qui est une mesure de la productivité apparente du travail, est plus élevé en France qu’en Allemagne. Sur une base 100 pour les Etats-Unis, la France se situe à 96,2 et l’Allemagne à 91.4.

    - La durée moyenne du travail. D’après Eurostat, la durée moyenne de travail est plus longue en France de 160 h par an avec 1 309 h en Allemagne contre 1 469 h en France.

    - Le « coût horaire » du travail en France est de 23,6 € contre 24,6 € en Allemagne et la France se situe au 8e rang des 27 pays membres de l’Union européenne et en deçà de la moyenne des 27 pays.

    - Durée hebdomadaire du travail. L’Ocde confirme en notant que la durée hebdomadaire du travail a augmenté en France entre 2000 et 2008 alors qu’elle a diminué en Allemagne.

    Contrairement à ce qu’affirment le patronat et le gouvernement, l’Ofce (Observatoire français des conjonctures économiques) note que dans la période suivant la mise en place des 35 h, l’évolution de la compétitivité a été bien plus favorable en France que chez la plupart de ses voisins européens.

    C’est le « coût » du capital qui handicape notre économie

  • Développement durable


    La 9ème édition de la Semaine du développement durable se déroulera du 1er au 7 avril 2011, avec de nombreuses manifestations organisées par les communes et les groupements de communes

    Placée sous le slogan «Le développement durable, c’est chaque jour plus concret!», la 9ème édition de la Semaine du développement durable, qui se déroulera du 1er au 7 avril 2011, sera ponctuée de nombreuses manifestations permettant de «découvrir de manière concrète, ludique et conviviale tout ce qui bouge autour de nous en matière de logement, transport, préservation des espaces et des espèces, énergies renouvelables…».
    Cette année encore, de nombreuses villes et communes, groupements de communes, des entreprises, associations, établissements scolaires et universitaires … se sont mobilisés afin d’organiser des portes ouvertes, des expositions, des visites d’entreprises ou de sites.
    Dans un communiqué, le ministère de l’Ecologie et du développement durable rappelle que «les Français sont désormais familiarisés avec la notion du développement durable et vont même plus loin puisque 80% considèrent que, chacun, a personnellement un rôle à jouer en matière de développement durable.»
    Il ajoute que «les mesures du Grenelle Environnement sont entrées dans notre quotidien et ont des effets sur notre mode de vie. En matière de consommation, l’année 2011 sera marquée par le test grandeur nature pour la mise en place de l’affichage environnemental qui permettra de disposer d’une information précisant l’impact de nos achats sur l’environnement».

    - Pour accéder à l’ensemble du programme des manifestations, utiliser le premier lien ci-dessous.
    - Pour accéder au site dédié à la semaine du développement durable, utiliser le second lien ci-dessous.


    Liens complémentaires :
    http://www.semainedudeveloppementdurable.gouv.fr/?page=moteur
    http://www.semainedudeveloppementdurable.gouv.fr/

  • Démocratie


    Le ministre de l’Intérieur explique les conditions d'application de la pétition locale permettant de demander l'inscription à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante d'une question relevant de la compétence d’une collectivité

    Répondant à un député, qui lui demandait si un projet de loi était en cours de préparation pour expliciter les conditions d'application da la pétition locale prévue au premier alinéa de l'article 72-1 de la Constitution, le ministre de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales a indiqué que «les conditions d'application de la pétition locale sont donc d'ores et déjà encadrées».
    Le ministre a rappelé qu’aux termes de l'article 72-1, «la loi fixe les conditions dans lesquelles les électeurs de chaque collectivité territoriale peuvent, par l'exercice du droit de pétition, demander l'inscription à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante de cette collectivité d'une question relevant de sa compétence». Il ajoute que «la Constitution reconnaît ainsi expressément aux électeurs un droit de pétition sans pour autant créer une quelconque obligation pour les élus. Antérieurement à la loi constitutionnelle du 28 mars 2003 précitée, la loi n° 95-115 du 4 février 1995 d'orientation pour l'aménagement du territoire avait posé le principe de l'initiative populaire en permettant au cinquième des électeurs inscrits sur les listes électorales de demander au conseil municipal ou à l'organe délibérant d'un établissement public de coopération intercommunale d'organiser une consultation sur une opération d'aménagement relevant de sa compétence».
    Comme l’article L. 1112-16 du code général des collectivités territoriales (dans sa rédaction issue de l'article 122 de la loi du 13 août 2004 n° 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales) prévoit «qu'un cinquième des électeurs inscrits sur les listes électorales d'une commune et, dans les autres collectivités territoriales, un dixième des électeurs, peuvent demander à ce que soit inscrite à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante de la collectivité l'organisation d'une consultation sur toute affaire relevant de la décision de cette assemblée, un électeur ne pouvant signer qu'une seule demande par an», le ministre considère que «les conditions d'application de la pétition locale sont donc d'ores et déjà encadrées».