Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • L'AFPA doit vivre !

    Communiqué Ensemble-PACG 05

    Le jeudi dernier nous avons été nombreux à rester incrédules à l'annonce de la fermeture du centre de formation de l'AFPA à Gap. Malheureusement depuis les responsables syndicaux ont confirmé que le site pourrait fermer d'ici 2020 si une mobilisation n'était pas organisée rapidement. Ils en appellent à juste titre à une réaction politique. Pour l'instant, force est de constater que nos élu-e-s nationaux, régionaux et locaux sont particulièrement discrets sur le dossier. L’inaction de Roger Didier, maire de Gap et vice-président du Conseil Régional est sur ce sujet affligeante.

    La fermeture de trois centres AFPA dans des villes moyennes est la conséquence d'une loi qui impose aux centres de formation d'être rentables. Elle est aussi un marqueur de la désertification des territoires ruraux au profit des zones urbaines saturées… Dans notre département de 140 000 habitants, où prime le travail précaire, l'AFPA est un acteur essentiel, d'utilité publique et d'intérêt général.

    Et pourtant, comment imaginer qu'un tel plateau technique puisse disparaître des Alpes du sud, alors qu'au même moment le gouvernement prétend faire de la formation professionnelle son cheval de bataille.

    Ensemble 05 est disponible à tout instant pour participer à la mobilisation unitaire qui s'impose à tous.

     

    Gap le 23 octobre 2018

  • Gap capitale de la répression contre les migrants ? (suite)

    L’inhumanité de la répression continue. Les personnes expulsées de la maison Cézanne avaient installé un camp de fortune entre la préfecture et le Conseil départemental où ils ont passés la nuit du 17 au 18 octobre. Les familles logées dans des hôtels où elles ne peuvent pas faire la cuisine, avaient l’habitude de cuisiner à la maison Cézanne. Ce soir, elles étaient venues avec les enfants pour pouvoir manger et soutenir les demandeurs d’asile assignés à la rue ! Mais les autorités ont fait charger par les forces de l’ordre l’ensemble des personnes pacifiques et interpeller des personnes qui demandent seulement à être traitées comme des humains, dormir manger, se laver, est ce trop demander ? Apparemment oui ! Cette guerre aux migrants n’est encore que tiède mais c’est déjà trop. Qu’en sera-t-il demain ? Les politiques et les autorités ont-ils perdu la raison pour oser utiliser des forces brutale, au lieu de répondre à des situations humanitaires d’urgence par une réelle politique d’hospitalité.

     

    Ensemble 05 – PACG

  • Gap capitale de la répression contre les migrants ?

    La ville de Gap est en passe de devenir la capitale de la lutte contre les migrants. Dans sa recherche effrénée de publicité la « capitale douce » est en train de devenir la « capitale rugueuse».

    Après le procès du 31 mai au palais de justice de la préfecture haute alpine contre deux suisses et une italienne qui protestaient contre la présence de Génération Identitaire au col de l’Échelle, avant le procès du 8 novembre contre les 3+4 de Briançon qui va attirer les médias européens et qui va voir se dérouler l’une des plus grande manifestation de rue que Gap ait connu, voilà M. Didier, en chair et en os qui supervise ce 17 octobre, l’expulsion du squat Cézanne qui abritait une quinzaine de personnes migrantes. Quelle belle ville qui abrite non seulement une préfète expulseuse, un procureur insensible à la misère des migrants et un maire qui se réjouit d’assister à la mise à la rue de jeunes demandeurs d’asiles ! Heureusement, existent des personnes accueillantes et militantes, des associations et des institutions qui luttent contre la misère de tous et donc aussi de celle des migrants, heureusement que cette ville ne se réduit pas à la répression mais montre quotidiennement qu’elle a à cœur d’être humaine. Ce n’est malheureusement pas le cas de certaines autorités locales ! Honte à elles et bravo à l'hospitalité des Hauts-Alpins !

    Ensemble – PACG

    Le 17 octobre 2018

     

  • L'étoile de Veynes

    La coopération pour la valorisation du ferroviaire au service des territoires de l’étoile de Veynes démarre ce mardi 9 octobre. Nous invitons toutes les composantes institutionnelles et les forces vives des territoires à y apporter leurs projets et leurs idées pour un premier temps de construction collective.

    Communiqué

    Longtemps, nous avons dû mobiliser nos énergies pour la défense et le sauvetage des lignes de l’étoile ferroviaire de Veynes. Aujourd’hui, même si l’État reste encore timide, les financements nécessaires sont en passe d’être réunis pour faire face aux travaux des prochaines années. Il est temps désormais d’accompagner les investissements nécessaires d’une indispensable adaptation de ce formidable outil de mobilité à l’ensemble des usages et des besoins contemporains de nos régions de montagne. Ce travail commence dès à présent. Nous y convions les élus, les représentants des collectivités locales, des Pays, des Parcs naturels, des offices de tourisme, les entreprises, les associations, les habitants à y participer. Nous invitons chacun d’entre eux à venir avec leurs projets et leurs idées pour un premier temps de construction collective :

     

    Mardi 9 octobre 2018 de 14h à 18h à Veynes, salle des arcades. Au programme :

    14h – présentation du projet de coopération et de sa méthodologie, retour d’expériences

    15h – travail en groupe pour l’émergence de projets

    17h – restitution du travail des groupes

    17h30 – conférence de presse finale

     

     

    Des trains au service de la dynamique socio-économique des territoires

    Nous sommes convaincus que ces infrastructures magnifiques construites il y a près d’un siècle et demi, sont des outils d’avenir pour le développement de nos territoires de montagne. Trop longtemps, déqualifiées au profit des routes (fret abandonné pour laisser place aux multitudes de camions, gares fermées, circulations rallongées, correspondances supprimées), elles continuent malgré tous ces obstacles à répondre à la demande de mobilité de nombreux voyageurs. C’est la preuve de leur nécessité : en territoire de montagne, elles demeurent le seul moyen de transport fiable pour franchir les cols enneigés l’hiver. C’est aussi la preuve de leur potentiel de développement, pour peu que les services soient réaménagés de façon pertinente et ambitieuse.

    Territoire pilote

    L’objectif ? Recréer des dynamiques positives qui permettent aux trains de mieux servir les habitants, les touristes, la vie sociale et économique dans les Alpes du Sud en connexion avec les Alpes du Nord : un projet ferroviaire des territoires, par les territoires et pour les territoires. Il s’agit de redonner la voix et l’initiative aux acteurs locaux, quels qu’ils soient. Souvent, la sous-utilisation des services ferroviaires a été la conséquence d’une mauvaise prise en compte des besoins des territoires traversés. Aujourd’hui, le pari est de faire coopérer les composantes institutionnelles et les forces vives de deux Régions administratives (AuRa et SUD-PACA). Avec les partenaires déjà réunis* et les projets déjà évoqués, cette dynamique peut devenir un exemple en terme de développement des lignes ferroviaires dites « secondaires » en zone de montagne, faisant des Alpes du Sud et du Dauphiné un véritable territoire pilote.

    Vers un Guide du routard de l’étoile de Veynes ?

    En redonnant au rail sa fonction d’épine dorsale d’une mobilité durable, les partenaires souhaitent participer à l’élaboration d’une politique de transport permettant de réduire les coûts de transport exorbitants subis par les ménages de ces zones en matière de déplacement. Il est également question de redéployer les services d’autocar pour les mettre en complémentarité avec le train. Parmi les autres thématiques de travail : la promotion d’une destination Alpes du Sud Dauphiné permettant, en itinérance, la découverte des villes et villages des lignes de l’étoile ferroviaire de Veynes ainsi que des cinq Parcs régionaux et des 40 stations de tourisme accessibles à partir de ces gares ; l’accompagnement de la création d’un Guide du routard de l’étoile, etc. La coopération permettra de mener des études et de réaliser des échanges d'expériences (français, européen).

     

    * Premiers signataires : la démarche est initiée par le Président de la Communauté de communes du Diois ainsi que le Collectif de l’étoile ferroviaire de Veynes. Les ont rejoints : Métropole Grenoble-Alpes, Communautés de communes du Val de Drôme, Syndicat mixte des transports en commun de l'agglomération grenobloise (SMTC), Parc naturel régional du Vercors, Conseil de développement du Pays gapençais, Collectif diois pour le Train, Dromolib, Association Grenoble Veynes. Ils sont accompagnés par la CIPRA pour l’animation des premières étapes de la démarche.

     



    --

    contact@etoileferroviairedeveynes.info

    etoileferroviairedeveynes.info

    Facebook : @ligne.grenoble.gap

    Twitter : @etoileFVeynes