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  • Arts, culture et territoires, le partage de l’interrogation, le courage de l’imagination

    En préalable à la réunion du Conseil des Collectivités Territoriales pour le Développement Culturel (CCTDC) du 17 juillet à Avignon, présidée par la Ministre de la Culture, les 11 associations d’élu(e)s* qui le composent ont lu la déclaration liminaire suivante :

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    On ne peut nier l’impact de la structuration territoriale ni celui d’une inquiétante baisse programmée des moyens budgétaires de collectivités. Mais la responsabilité culturelle politique, si elle peut s’adapter ou s’appuyer sur l’organisation territoriale, ne saurait y être entièrement indexée.

    Le courage de l’imagination.

    Un “territoire culturel” n’est pas un périmètre géographique fixe mais un ensemble de personnes liées par une communauté d’émotions, de confrontations de valeurs, de dialogues d’identités, d’héritages et de goûts. Ces communautés culturelles multiples, croisées, ignorent les frontières administratives car la culture et les arts croisent l’intuition la plus personnelle et la teneur d’universalité de leur puissance d’émancipation, le “terrain” et le monde, le proche et le lointain.

    Il relève de l’intelligence politique d’imaginer de nouveaux territoires culturels et de s’engager dans des coopérations à la fois entre collectivités et avec les personnes en élaborant des projets et des dispositifs mêlant les savoir-faire professionnels et le dynamisme créateur de chacun.

    De tels projets développés conjointement entre élus, artistes, professionnels et citoyens sont déjà une réalité.

    Il faut mettre en valeur les initiatives, les approfondir et être capable d’en inventer de nouvelles quand cela est nécessaire. Les politiques culturelles ont toujours été un espace d’imagination politique. Elles doivent continuer de manifester ce courage de l’invention, ce refus de la résignation, cette tension joyeuse de la construction libre de l’avenir.

    Le partage de l’interrogation.

    Un “territoire culturel », c’est un espace partagé d’inventivité artistique. A la liberté des artistes et des initiatives culturelles privées doit s’ajouter celle de la créativité politique, par-delà les habitudes, les contraintes des périmètres administratifs et la raideur d’une gouvernance verticale qu’ils induisent.

    Cette liberté se nourrit de dialogues, d’interrogations partagées, échangées.

    Elles sont multiples. Comment créer les conditions de l’exercice effectif pour tous du droit à expérimenter les langages artistiques ? Comment articuler le territoire dans son identité et l’invention artistique dans son universalité ? Comment compléter l’organisation d’une offre culturelle avec l’écoute de l’apport culturel de chacun ?

    Comment éviter instrumentalisation des artistes et des acteurs culturels sans renoncer à leur participation citoyenne ? Comment créer des territoires de liberté et des libertés de territoires ?

    Au moment où grondent les inquiétudes et émergent des tentations de repli, c’est au partage de l’interrogation et au courage de l’imagination que les associations d’élus co signataires des déclarations d’Avignon 2010, 2012 et 2013 convient aujourd’hui tous ceux qui savent que l’essor des arts et de la culture est la condition indispensable de la vitalité démocratique de notre société.

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    Avignon texte de onze associations d’elus

    * Association de Maires Ruraux de France, Association des Petites Villes de France, Association des Maires de France, Villes de France (ex Fédération des Villes Moyennes), Association des Maires des Grandes Villes de France, Associations Ville et Banlieue, Association des Communautés de France, Association des Communautés Urbaines de France, Assemblée des Départements de France, Association des Régions de France, Fédération Nationale des Collectivités Territoriales pour la Culture

     

  • Le projet de loi sur l’économie sociale et solidaire définitivement adopté

    L’Assemblée nationale a définitivement adopté hier soir le projet de loi sur l'économie sociale et solidaire (ESS), qui entend favoriser le développement de ce secteur mais aussi la reprise de PME par leurs salariés. L'ensemble de la gauche a soutenu ce texte finalisé en commission mixte paritaire la semaine dernière, sur lequel la droite s'est abstenue.

    La loi définit tout d’abord le champ de l'économie sociale et solidaire : pour y appartenir, les entreprises devront justifier de la poursuite d'un objectif d'utilité sociale, d'une gouvernance démocratique ou participative définie par des statuts et d'une gestion au but lucratif limité ou encadré. Environ 200 000 associations, mutuelles ou coopératives représentant jusqu'à 10 % du produit intérieur brut et près de 10% des emplois en France, selon les chiffres du ministère, correspondent à cette définition et sont reconnues comme relevant de l'ESS du fait de leurs statuts.
    Les entreprises et associations agréées auront un accès facilité aux financements, par le biais notamment de la Banque publique d'investissement (BPI), qui doit cibler vers le secteur quelque 500 millions d'euros.
    De nombreuses dispositions concernent directement les collectivités. Ainsi de la création des pôles territoriaux de coopération économique (PTCE), regroupant entreprises de l’ESS et entreprises « classiques », collectivités territoriales, centres de recherche, établissements d'enseignement supérieur et de recherche ou encore organismes de formation (article 9). Le projet de loi prévoit aussi que les collectivités territoriales et leurs groupements pourront détenir « jusqu’à 50 % du capital des sociétés coopératives d’intérêt collectif », contre 20 % actuellement (article 33).
    associant entreprises de l'ESS et entreprises commerciales privées « classiques », ainsi que collectivités territoriales, pour mutualiser leurs moyens, au service de l'utilité sociale, du développement local durable et de la création d'emplois non délocalisables.
    Le texte donne un rôle prépondérant aux régions qui devront définir une « stratégie régionale » de l’ESS et pourront ensuite passer des contrats avec les départements, les communes et les intercommunalités (article 7). Des « conférences régionales de l’ESS » devront être également organisées « au moins tous les deux ans » à l’initiative des préfets de région et des présidents de conseils régionaux (article 8).
    Autre disposition intéressant surtout les communes rurales, l’article 31 qui prévoit qu’une coopérative d’utilisation de matériel agricole (CUMA) peut réaliser « sans qu’elle ait besoin de le prévoir dans ses statuts » des travaux agricoles ou d’aménagement rural pour le compte des communes de moins de 3 500 habitants et des communautés de communes comprenant au moins trois quarts de communes de moins de 3 500 habitants, et ce à condition qu’un des adhérents de la CUMA soit domicilié sur le territoire en question. Un seuil de 10 à 15 000 euros est fixé pour le montant des travaux.
    Les sénateurs ont aussi validé en seconde lecture les dispositions issues de la loi Florange que le gouvernement avait introduites dans le texte lors de son examen par les députés (lire Maire info du 13 mai). Elles prévoient que l’administration puisse refuser un plan social si un dirigeant d’entreprise ne s’est pas conformé à l’obligation de trouver un repreneur ainsi que la possibilité pour l’administration de demander à un chef d’entreprise le remboursement des aides pécuniaires qu’il a perçues en matière d’installation, de développement économique, de recherche ou d ‘emploi, en cas de fermeture d’un site.

    Consulter le projet de loi définitivement adopté.

  • Pour la Paix au Proche Orient !

    Mesdames et messieurs,

    Nous vous confirmons l'information de l'organisation d'une nouvelle manifestation à Gap pour le retrait des troupes israéliennes de Gaza, la création d'un Etat de Palestine et la Paix au Proche-Orient, mardi 22 juillet à 18h Esplanade de la Paix.

    Les évènements deviennent de plus en plus grave. Plus de 500 morts palestiniens en une dizaine de jours. Une trentaine de morts israéliens.
    Les médias annoncent plus d'enfants victimes que de combattants. Nous nous devons de mobiliser encore et encore.

    L'évènement de mardi est à l'initiative conjointe de :
    Le Mouvement de la Paix / Association France Palestine Solidarité / E'Changeons le Monde / CCFD / CFDT / CGT / FSU / Solidaires /
    EELV /  Ensemble / NPA / PCF.

    La manifestation est autorisée par la Préfecture des Hautes-Alpes.

     
    Les participants se rassembleront pacifiquement Esplanade de la Paix pour une manifestation non-violente qui se dirigera vers la Préfecture en passant par la Place Alsace Lorraine, la Place Jean Marcelin, la Place aux Herbes, la Place de la République puis la Place St Arnoux.