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Avec le vieillissement de la population, le développement des maladies chroniques qui nécessitent l’intervention de toute une équipe de professionnels de santé autour d’un même malade, l’extension des déserts médicaux, l’explosion des dépassements d’honoraires et la montée des inégalités sociales en matière de santé, de plus en plus d’experts appellent à inventer une médecine de proximité, collective et accessible à tous. Depuis quelques années et parce qu’elles sont en accès gratuit et maillent tout le territoire, ce sont bien souvent les urgences qui jouent ce rôle d’accès aux soins de premier recours. Une situation absurde qui coûte cher à la société, pénalise les malades nécessitant de vraies urgences et qui engorge les hôpitaux.
Le modèle du médecin exerçant en libéral, seul dans son cabinet, ne sera plus la règle demain. D’abord, parce que les maladies chroniques exigent une prise en charge collective des malades. Ensuite, parce que les jeunes médecins qui s’installent (de plus en plus des femmes) aspirent à travailler, si possible avec un statut de salarié, en collaboration avec d’autres professionnels, dans des lieux collectifs leur permettant d’être déchargés des tâches administratives pour se consacrer aux soins et de mieux gérer leur temps.
Durant la campagne, et lors du débat au CMCL à Gap organisé par la MUTUALITE FRANCAISE, nous sommes intervenus pour la mise en place de maisons de santé afin de lutter contre les déserts médicaux et les problèmes d’accès aux soins. Implantée en milieu rural, les maisons de santé jouent un rôle précieux pour lutter contre les déserts médicaux. Le choix de telle structure doit se faire en fonction des réalités locales et des professionnels déjà implantés sur notre territoire.
Le front de gauche milite pour le projet d’un système de soins ambulatoire de premier recours à la hauteur des enjeux du xxie siècle et qui ne soit pas basé seulement sur le soin et la réparation avec un paiement à l’acte mais sur des missions de santé publique en direction d’une population. Cela passe, pour nous, par une dotation globale qui rémunérerait les activités de soins, mais aussi d’accompagnement social et de promotion de la santé (prévention, éducation thérapeutique).