Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENSEMBLE 05 - Page 21

  • Le 24 avril, battre Marine Le Pen dans les urnes !


    logo.pngLe danger d’accession du Rassemblement National, au pouvoir n’a jamais été aussi grand. Malgré le bon score de Mélenchon, traduisant une volonté populaire d’en finir avec le libéralisme dont nous ne pouvons que nous réjouir, nous aurons une fois de plus droit à un duel Macron / Le Pen au second tour des présidentielles.

    Nous pouvons comprendre le désarroi de tous ceux et celles qui ont subi la politique anti-sociale et répressive de Macron tout au long de son quinquennat, et leur hésitation, voire leur refus, de mettre un bulletin « Macron » dans l’urne. Pourtant, avec Le Pen, ce serait bien pire ! Elle amènerait dans ses bagages des dizaines de groupes néo-nazis, les mêmes qui ont attaqué la semaine dernière les étudiants de sciences-po à Paris. Elle amènera la violence des soutiens et du programme de Zemmour.
    Elle utiliserait tout l’arsenal répressif que lui autorise la 5ème république et les lois liberticides récemment votées, pour accentuer encore les attaques contre tous ceux qu’elle déteste : les musulmans, les juifs, les migrants et les réfugiés, les LGBTQI, les exclu-e-s de la société. Elle mettra à bas les quelques mesures sociétales obtenues au long des années : le mariage pour tous, les droits des
    femmes, les organismes de contrôle, le défenseur des droits... Les plus démunis d’entre nous qui se seront laissé tenter par les quelques mesures « sociales » de son programme seront les premiers à s’en mordre les doigts car lorsqu’on est millionnaire, héritière des ciments Lambert, on ne défend que son camp : celui des riches. Au plan international, ce sera l’alignement inconditionnel avec Viktor Orban, Jair Bolsonaro, Poutine, Bachar Al Assad, et toutes les extrêmes-droites émergentes en Europe et dans le Monde.

    Afin que nous puissions encore défendre nos revendications dans la rue, nous organiser dans les entreprises, dans les syndicats ou associations. Afin que nous puissions défendre nos droits et ceux des plus faibles, il y a un préalable : refuser la possibilité du fascisme. Que cela nous plaise ou non, cela passe par mettre un bulletin « Macron » dans l’urne le 24, même en se bouchant le nez.

    Les 12 et 19 juin, imposer à Macron un gouvernement de luttes !

    Donner une majorité absolue à l’assemblée au camp anti-libéral !

    Les élections législatives nous offrent une possibilité de contrer ensuite la politique de Macron : lui imposer une cohabitation, en envoyant à l’assemblée une majorité absolue de député-e-s du camp anti-libéral. Les résultats de la gauche au premier tour, la première place de Mélenchon dans de nombreuses grandes villes et banlieues populaires le permettent ! C’est à ce moment qu’il faudra utiliser nos ressentiments contre Macron et sa politique !

    Certains nous diront : « pourquoi ne pourrions-nous pas imposer une cohabitation avec Le Pen présidente ? ». Pour plusieurs raisons : d’abord parce que dans l’Histoire récente, les présidents nouvellement élus ont toujours obtenu une majorité absolue à l’assemblée, une sorte de « prime » à la nouveauté. Et aussi surtout - car il n’est pas exclu qu’une présidente anti-républicaine ne change pas les règles du jeu dès son accession au pouvoir. On ne peut lui accorder aucune confiance.

    Alors les 12 et 19 juin, nous ferons tout pour que dans chaque circonscription, une candidature unique et unitaire de toute la gauche anti-libérale recueille tous nos suffrages ! En ce sens, nous ne pouvons que saluer la main tendue de l’Union Populaire aux autres forces : PCF, EELV, NPA. Même si, au vu des rapports de forces donnés par les urnes, il y aura sans doute des choix douloureux à faire pour ces partis, nous espérons qu’ils seront surmontés pour la satisfaction de l’intérêt commun.

    Ensemble ! , conformément à son ADN unitaire, fera tout pour qu’il en soit ainsi.

    Et bien entendu, les luttes et les mobilisations seront plus que jamais nécessaires, quel que soit le résultat, à commencer par le 1er mai dans la rue !

    ENSEMBLE LE HAVRE

     

  • Appel unitaire « Non » à l’extrême droite, pour la justice et l’égalité !

    L’extrême droite est à nouveau présente au second tour de l’élection présidentielle, forte d’un niveau de voix jamais atteint. Nous refusons de la voir accéder au pouvoir.
    Les causes en sont diverses et anciennes, elles ont été analysées et sont connues.
    Les responsabilités sont à chercher du côté des politiques ultralibérales menées
    depuis des années qui ont exacerbé les injustices et les inégalités sociales, enfoncé des territoires et des populations dans la précarité et le désarroi. Nos organisations les ont combattues, comme elles ont dénoncé les attaques portées contre les libertés. Elles les dénonceront encore demain, sans désemparer face à l’adversité.

    L’urgence, aujourd’hui, c’est d’affirmer collectivement la force des idées et des
    valeurs qui nous rassemblent. Elles sont constitutives de la démocratie et totalement incompatibles avec la haine, la xénophobie, la démagogie nationaliste et la mise en opposition de tous contre tous que portent les mouvements d’extrême droite.

    En rejetant Marine Le Pen, il s’agit d’empêcher l’avènement d’un projet de société
    destructeur de l’État de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour. Il s’agit de dénoncer son programme trompeur qui frapperait durement les plus faibles, les plus démunis, les femmes, les personnes LGBTI ou étrangères.

    Ensemble, nous voulons réaffirmer que la devise « Liberté, Egalite, Fraternité » doit, plus que jamais, rester à l’ordre du jour, pour toutes et tous, sans exclusive ni
    distinction. Dans la diversité de nos approches et formes d’actions, nous voulons
    construire un destin commun de justice sociale et environnementale autour de
    l’égalité des droits, par le débat démocratique, un dialogue social et civil renforcé, un État de droit qui garantisse pleinement nos libertés, une République laïque et
    solidaire, protectrice de l’arbitraire, riche de services publics confortés, reconnus,
    bénéficiant des moyens de leur pleine efficacité.

    Cette ambition commune serait gravement mise en cause avec l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite.

    C’est pourquoi, ensemble, nous invitons chacune et chacun à participer à de larges rassemblements populaires dans toutes les communes de France et à Paris, le samedi 16 avril 2022 autour d’un même appel : « contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l’Elysée ».

     

    Premiers signataires :
    Ligue des droits de l’Homme (LDH),

    Action Aid France,

    Amis de la Terre France,

    APF France handicap,

    Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort),

    Association des familles des prisonniers et disparus Sahraouis (AFAPREDESA),

    Association des femmes de l’Europe méridionale (Afem),

    Association de promotion des cultures et du voyage,

    Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF),

    Attac France,

    Campagne antiracisme et solidarité,

    Centres d’entraînement aux méthodes d'éducation active (Ceméa),

    Centre de recherche et d’information et de développement (Crid)

    La Cimade,

    Coalition libertés associatives,

    Collectif Chabatz d'entrar de la Haute-Vienne,

    Collectif Front populaire écologique,

    Collectif Ganges solidarités (CGS),

    Collectif Ivryen de Vigilance Contre le Racisme (CIVCR),

    Collectif national pour les droits des femmes (CNDF),

    Collectif les Outils du soin,

    Collectif pour l'avenir des foyers (Copaf),

    Collectif Unis pour le climat,

    Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d'éducation populaire (Cnajep),

    Comité pour le respect des libertés et des droits de l'Homme en Tunisie (CRLDHT),

    Confédération générale du travail (CGT),

    Confédération paysanne,

    Droit au logement (Dal),

    Education World 86,

    Fasti,

    Fédération des associations générales étudiantes (Fage),

    Fédération Citoyens & Justice,

    Fédération des Conseils de Parents d'Elèves (FCPE),

    Fédération internationale pour les droits humains (FIDH),

    Fédération nationale des Francas,

    Fédération des mutuelles de France,

    Fédération syndicale unitaire (FSU),

    Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR),

    France Amérique Latine (Fal),

    Front social (FS),

    Fédération syndicale étudiante (FSE),

    Greenpeace France,

    Groupe accueil et solidarité (Gas),

     

    HES LGBTI+,
    Inter-LGBT,

    Jeunesse au plein air (JPA),

    Ligue de l’enseignement,

    Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID),

    Marche Mondiale des Femmes France,

    Marche des solidarités,

    Mémorial 98,

    Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples (Mrap),

    Mouvement national lycéen (MNL),

    Mouvement de la Paix,

    Observatoire national de l’extrême-droite,

    Oxfam France,

    Osez le féminisme,

    Planning familiale,

    Réseau d'actions contre l'antisémitisme et tous les racismes (RAAR),

    Réseau Euromed France (Ref),

    Réseau féministe « Ruptures »,

    Solidarité Laïque,

    SOS Racisme,

    Syndicat des avocats de France (Saf),

    Syndicat de la magistrature (SM),

    Tous Migrants, Union fédérale d'intervention des structures culturelles (Ufisc),

    Union juive française pour la paix (UJFP),

    Union nationale des étudiants de France (Unef),

    Union syndicale Solidaires,

    Uniopss,

    Vigilance et initiatives syndicales antifascistes (Visa),

  • L’urgence : bloquer l’extrême droite

    Les résultats du premier tout de l’élection présidentielle sont une mauvaise nouvelle. Le scrutin est marqué par une forte abstention, qui est devenue une donnée structurelle. La gauche est éliminée pour la deuxième fois consécutive. Et ce, malgré le très bon score réalisé par Jean-Luc Mélenchon et la dynamique de sa campagne. Ce score prouve qu’il existe dans le pays des forces pour résister à l’offensive libérale. Ce qui a manqué est un rassemblement, ce rassemblement qu’il faudra réaliser lors des législatives et dans les luttes contre la remise en cause des acquis sociaux qui se prépare, notamment sur les retraites.

    Mais, dans l’immédiat, un danger majeur se profile : la possible élection de Marine Le Pen. Ce serait un désastre pour tous et toutes et particulièrement pour celles et ceux qui sont ciblé-e-s depuis des années par les extrêmes droites. Les mobilisations antiracistes et antifascistes de nécessaires deviendraient vitales. La « préférence nationale » prônée par Le Pen diviserait les travailleurs/ses et mènerait de fait à une société d’apartheid. Les libertés démocratiques seraient menacées. Car nous n’oublions pas que ces extrémistes de droite sont les héritiers du fascisme et du nazisme du XXème siècle. La candidature d’Eric Zemmour a permis, en la dédiabolisant, à Marine Le Pen d’obtenir son score mais sous son masque ce sont toujours les mêmes propositions hideuses.

    Malgré le constat que nous participons encore à ce système électoral dont nous ne voulons plus il est nécessaire de faire barrage à l’extrême droite. Gardons en tête que quoi qu’il se passe, il faudra continuer à protéger nos droits et faire valoir de nouvelles revendications en travaillant pour changer les institutions.

    Il faut battre Marine Le Pen dans les urnes, en utilisant le bulletin Macron, pour pouvoir ensuite battre Macron dans la rue.

    Ensemble05! - PACG [Pour une alternative citoyenne à Gauche]

     

  • CERISES la coopérative dernière livraison

    Bonjour,

    Vous ne serez pas étonné.es si, sur le fil de l'actualité traitée par Cerises, vous retrouvez l'Ukraine (cela fait l'objet de pages spéciales) et, en Esprit de suite, de la Présidentielle (Christian Mahieux et Pierre Zarka traitent le sujet, chacun à leur manière).

    La culture n'est toujours pas au programme disait Emmanuelle Gourvitch dans le dernier numéro. Depuis son poste d'enseignante, Alexandra Pichardie a une idée des obstacles à franchir pour "faire culture" dans sa classe.

    Mais vous savez aussi que Cerises a cette volonté de lancer les réflexions au-delà de l'immédiat, et, parfois, même, d'insister sur un sujet. En ce mois d'avril, nous revenons sur les Services publics que nous avons déjà abordés en mars : Passer à l'offensive, on fait comment?.

    D'ailleurs, contre la dictature de l'immédiateté, dans son édito, Patrick Vassallo exprime son envie de rêve : "aurions-nous le désir et le courage d’inventer depuis le déjà-là de nos résistances, des jours d’avenir qui donneront le coeur à chanter ?"

    Bon printemps à vous et n'attendez pas mai pour faire ce qu'il vous plait... Quelques livres peuvent vous y aider (la BD de Bouck et Juncker "Un général, des généraux" par exemple).

    L'équipe de rédaction